tag:blogger.com,1999:blog-30458519549690534632024-03-06T00:33:43.890+01:00STARGAZERLe Greghttp://www.blogger.com/profile/02543475769124053442noreply@blogger.comBlogger895125tag:blogger.com,1999:blog-3045851954969053463.post-83210940460602117092010-12-03T22:33:00.000+01:002020-05-31T14:06:48.674+02:00CINEZONE : Chasse au gang (1954)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://a34.idata.over-blog.com/300x466/2/75/01/59/Cinema-2/Chasse-au-gang.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://a34.idata.over-blog.com/300x466/2/75/01/59/Cinema-2/Chasse-au-gang.jpg" width="204" /></a></div><div style="text-align: justify;">Surtout connu pour <i>L'homme au masque de cire </i>(1953) et pour ses westerns, notamment ceux avec Randolph Scott, <i>La rivière de nos amours</i> (1955) avec Kirk Douglas et surtout <i>La chevauchée des bannis </i>(1959), André de Toth signe avec <i>Chasse au gang</i> est un film noir de série B mais de bonne facture. Comme avec son économie de moyens coutumière, il trousse cette histoire portée sur le portrait psychologique de plusieurs personnages, dont un flic retors qui machouille continuellement un cure-dent pour éviter de fumer . Le noir et blanc est superbe, à l'image de la réalisation souvent ingénieuse (cf. la scène où le docteur se fait tuer) et l'interprétation parfaite, assurée il est vrai par le massif Sterling Hayden ou un (alors) débutant Charles Bronson. Le film est depuis devenu un classique et a probablement influencé, comme le fait très justement remarqué Jean Tulard, un metteur en scène comme Jean-Pierre Melville. </div>Le Greghttp://www.blogger.com/profile/02543475769124053442noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3045851954969053463.post-66327775879428329412010-12-02T18:46:00.000+01:002020-05-31T14:06:48.978+02:00CINEZONE : L'exécutrice (1986)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhU79a08jd4HlcNikIl93wp_vtFEszKGNfa1QNYcwpAOIQRAJEaAogPjp_DAEVoLqkgNBgfaxIA_4JWw1hyphenhyphenFbZFCZbnMJFZZF9UTlwcfc1rpUfe1aBwkA1hPI0Qw6h_3k4ii4wgec7OMTw/s1600/l_executrice%252C1.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhU79a08jd4HlcNikIl93wp_vtFEszKGNfa1QNYcwpAOIQRAJEaAogPjp_DAEVoLqkgNBgfaxIA_4JWw1hyphenhyphenFbZFCZbnMJFZZF9UTlwcfc1rpUfe1aBwkA1hPI0Qw6h_3k4ii4wgec7OMTw/s320/l_executrice%252C1.jpg" width="240" /></a></div><div style="text-align: justify;">Lettre à Brigitte Lahaie. Brigitte, je t'aime. Pour ta carrière dans le porno et des pellicules inoubliables tels que <i>Je suis à prendre</i> (1977) ou <i>Cuisses infernales </i>(1978). Pour ta fructueuse collaboration avec Jean Rollin, éternel pape du bis hexagonal qui t'as fait débuté dans le cinéma traditionnel bien que toujours un peu érotique sur les bords (on ne s'en plaindra pas). Beaucoup moins en revanche pour <i>L'exécutrice</i>, série Z adaptée de Gérard de Villiers, tourné avec des moufles et joué avec les pieds. Heureusement que tu es là pour animer ce banal policier, quand bien même tu n'y dévoile que très peu tes charmes, ce qui est cependant tout à ton honneur. Oubliable mais sympathique pour les fans de nanars.</div>Le Greghttp://www.blogger.com/profile/02543475769124053442noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3045851954969053463.post-27297254139362294222010-12-01T14:40:00.000+01:002020-05-31T14:06:49.166+02:00CINEZONE : Lily la tigresse (1966)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKd43uzUKWHlHc3jjvukxz3MHfG7skZvIhDt2tiWHSXc1Q8F5Vs0CLEP7AKVD4q_UHNuNUXScQYoTr2j4IRnDEXpN-iCpjb4C_rcuiZ19tziGB4UCtEWEKdbj1EZXAvgwSNkZJ78xPurs/s1600/LILYLATIGRESSEVOST.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKd43uzUKWHlHc3jjvukxz3MHfG7skZvIhDt2tiWHSXc1Q8F5Vs0CLEP7AKVD4q_UHNuNUXScQYoTr2j4IRnDEXpN-iCpjb4C_rcuiZ19tziGB4UCtEWEKdbj1EZXAvgwSNkZJ78xPurs/s320/LILYLATIGRESSEVOST.jpg" width="227" /></a></div><div style="text-align: justify;">Première oeuvre officielle de Woody Allen, <i>Lily la tigresse</i> est à prendre pour ce qu'il est : deux films en un seul. En effet, le point de départ est constitué d'un modeste métrage d'espionnage japonais, réalisé par Senkichi Taniguchi, sur lequel le comique plaque de nouveaux dialogues totalement absurdes et auquel il rajoute quelques scènes additionnelles de son cru. Si le film souffre donc de ce paradigme, il n'en demeure pas moins assez drôle, typique en cela de la première partie de carrière de Woody Allen, alors plus burlesque que dramatique. Mécontent du résultat, l'apprenti metteur en scène reniera cependant un temps <i>Lily la tigresse, </i>travail un peu oublié aujourd'hui et qui ne saurait être considéré comme l'égal des <i>Bananas</i> (1971)<i>, Woody et les robots </i>(1973)<i> </i>et <i>Guerre et amour </i>(1975) dans une veine similaire.</div>Le Greghttp://www.blogger.com/profile/02543475769124053442noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3045851954969053463.post-34165750548127889372010-09-23T06:21:00.000+02:002020-05-31T14:06:49.381+02:00THE GRAND ASTORIA - II (2010)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0McJpcicB3FbWMwRS3Ovph2XtcjldtDN-mWt2RsMVl4-J7juROWxwNwI3_aXaMLaKC8eBeydNcLn_q9WbBYdvA3ysdahzsALud578AId0B00IgMgS37FjoH5rjTt6fEzUHFBtC35WBbI/s1600/TheGrandAstoria_II.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0McJpcicB3FbWMwRS3Ovph2XtcjldtDN-mWt2RsMVl4-J7juROWxwNwI3_aXaMLaKC8eBeydNcLn_q9WbBYdvA3ysdahzsALud578AId0B00IgMgS37FjoH5rjTt6fEzUHFBtC35WBbI/s320/TheGrandAstoria_II.jpg" width="320" /></a></div><br /><br /><div style="text-align: justify;"><span class="LABEL" id="LblChronique">Fort d’un univers visuel bien insolite, à la fois westernien et surréaliste, on devine d’entrée que The Grand Astoria ne peut pas être un groupe tout à fait mauvais, ce qu’il n’est absolument pas, en effet. Son premier galop d’essai éponyme, publié l’an passé, l’avait déjà prouvé ; son successeur le confirme encore davantage.<br /><br />Débutant dans une veine plus ou moins orientée stoner rock qui leur réussissait plutôt bien, les Russes partent pourtant cette fois-ci braconner sur les terres, pas si éloignées que cela toutefois, du rock psyché. S’ils n’ont pas mis en jachère leur penchant pour des riffs lourds, coulés dans la roche chauffée par le soleil, ils ont revanche bâillonné leur chanteur.<br /><br />Par conséquent, ce second cru arbore une plastique quasiment instrumentale, un seul titre, "The Inner Galactic Experience", (forcément) le plus stoner et bluesy du lot, se voyant piloté par des lignes vocales. Ce choix détermine la teneur de compostions plus longues que leurs devancières, noyées dans des effluves psychédéliques, certes classiques mais néanmoins délicieuses pour qui cultive la nostalgie des regrettées seventies. Propulsés par des guitares mangeuses d’espaces qu’elles percent d’ouvertures souvent majestueuses, ces titres ont quelque chose de pistes de décollage dont on imagine sans peine le potentiel sur scène.<br /><br /><a href="http://www.musicwaves.fr/frmchronique.aspx?pro_id=5654"><i><b>Lire la suite... </b></i></a></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Le Greghttp://www.blogger.com/profile/02543475769124053442noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3045851954969053463.post-67374968076287880332010-09-22T06:39:00.000+02:002020-05-31T14:06:49.567+02:00SPIRITUAL BEGGARS - Return To Zero (2010)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHAXzePDH2wqy_iz33RJecndQZOI37OZawsvwruz8NFYEjqZcTSU20taWEjGfYKHdgHak64rRj_nV0ApxEuJ-FCgGIjyZNEitzPqoQlZxYslXgBQKAigoX8q7UTBpE5BcVpdKg_6vJPik/s1600/1277817668.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhHAXzePDH2wqy_iz33RJecndQZOI37OZawsvwruz8NFYEjqZcTSU20taWEjGfYKHdgHak64rRj_nV0ApxEuJ-FCgGIjyZNEitzPqoQlZxYslXgBQKAigoX8q7UTBpE5BcVpdKg_6vJPik/s320/1277817668.jpg" width="320" /></a></div><br /><br /><div style="text-align: justify;"><span class="LABEL" id="LblChronique">Sans remettre en question les qualités certaines d’Arch Enemy, on a tout de même l’impression que Spiritual Beggars a été sacrifié au profit de l’autre groupe de Mike Amott, qui a explosé en 2001 avec le recrutement de la furieuse Angela, faisant de lui le principal port d’attache du guitariste alors que depuis le milieu des années 90, les deux projets cohabitaient tranquillement. Grâce à la triplette <i>Another Way To Shine</i> (1996), <i>Mantra III</i> (1998) et <i>Ad Astra</i> (2000), Spiritual Beggars rencontrait même davantage de succès qu’un Arch Enemy certes respecté mais à la notoriété encore modeste. La situation s’est donc inversée et c’est bien dommage...<br /><br />Sans doute lassé que le groupe soit relégué au rang de simple concubine que l’on besogne à intervalles irréguliers, JB (chant) a décidé cette année de quitter le van après seulement deux opus du feu de dieu (les fabuleux <i>On Fire</i> et <i>Demons</i>) pour se consacrer à son Grand Magus qui d’ailleurs le vaut bien. Etonnamment, c’est vers Apollo Papathanasio (Firewind notamment) que le choix de Spiritual Beggars se porte pour remplacer celui qu’on compare, excusez du peu, à Dio et David Coverdale. S’il était permis de trouver cette décision curieuse, ces doutes sont très vite balayés par la très belle tenue de route de <i>Return To Zero</i>. <br /><br />Ni retour en arrière à l’époque où l’ogre Spice tenait le micro et la basse, même si le son assez gras peut y faire penser, ni photocopie des deux disques précédents, cette septième offrande se situe en fait entre les deux, à la fois lourde et sabbathienne (« Lost in Yesterday», le pesant "Chaos of Rebirth") et nourrie au grand Hard Rock de l’école Ritchie Blackmore (on pense beaucoup à Rainbow et au Whitesnake de la fin des années 70). <br /><br /><a href="http://www.musicwaves.fr/frmchronique.aspx?pro_id=6020"><i><b>Lire la suite... </b></i></a></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Le Greghttp://www.blogger.com/profile/02543475769124053442noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3045851954969053463.post-59430914385675251032010-09-21T06:24:00.000+02:002020-05-31T14:06:49.754+02:00SHATTERED HOPE - Absence (2010)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnzaNMQ7vxLa5q34yIdyylcCN9Docw8D0doMEhyphenhyphenE7k2Ae2GMALig1DxpQmP9KSK4yzOyDs_6CBAmbZWNCrI6oI8vSfr7ulPG2R4lDCLFinuwjKFgE9nMMG0gfRvm-Bl9gZRGkSO6sof6M/s1600/273463.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnzaNMQ7vxLa5q34yIdyylcCN9Docw8D0doMEhyphenhyphenE7k2Ae2GMALig1DxpQmP9KSK4yzOyDs_6CBAmbZWNCrI6oI8vSfr7ulPG2R4lDCLFinuwjKFgE9nMMG0gfRvm-Bl9gZRGkSO6sof6M/s320/273463.jpg" width="320" /></a></div><br /><br /><div style="text-align: justify;"><span class="LABEL" id="LblChronique">Dans une interview, Rami Hippi, le boss du label Firebox, l’un de nos revendeurs préférés en matière de doom, a récemment déclaré que les groupes du sud de l’Europe ne pourront jamais être aussi froids et sombres que ceux venant du Grand Nord.<br /><br />Shattered Hope, que certains ont peut-être découvert lors de la seconde édition du festival Doom Over Paris en 2008, vient, un peu malgré lui, de confirmer cette affirmation. Car il n’y a rien à faire, on a beau se passer en boucle ce premier psaume des Grecs, qui survient tout de même trois ans après la seconde démo, on ne parvient pas à ressentir totalement ce sens de la dépression abyssale que seuls les Finlandais ou les Anglais, à quelques exceptions près, réussissent véritablement à formuler.<br /><br />Cela ne fait pas d'<i>Absence</i> un mauvais disque pour autant, bien au contraire, mais trop souvent les longues plaintes qui en forment l’ossature se voient adoucir par un aspect un peu mielleux regrettable. Il n’y a qu’à écouter la manière dont le groupe fait sonner les claviers pour mesurer la différence, mieux le gouffre, qui le sépare d’un Shape Of Despair ou pire encore, d’un Tyranny, dont personne n’a encore surpassé les monumentales excavations.<br /><br /><a href="http://www.musicwaves.fr/frmchronique.aspx?pro_id=5619"><i><b>Lire la suite...</b></i></a></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Le Greghttp://www.blogger.com/profile/02543475769124053442noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3045851954969053463.post-9745728858540850142010-09-20T06:24:00.000+02:002020-05-31T14:06:49.942+02:00IN LINGUA MORTUA - Salon des refusés (2010)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_Z0d-4z2-obAX6Q9hsvfBzL-4J1pfq-TNZCTBQQ11da-uI28xGm9mLsR2VxFH_JlaCSxuo9HTH6Hs6pUCCbFwD9VCw7om7lohfgxINX8ozEXh0IlhcSDgFVMvfxd0GZR42yEP6UqdHA4/s1600/280203.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_Z0d-4z2-obAX6Q9hsvfBzL-4J1pfq-TNZCTBQQ11da-uI28xGm9mLsR2VxFH_JlaCSxuo9HTH6Hs6pUCCbFwD9VCw7om7lohfgxINX8ozEXh0IlhcSDgFVMvfxd0GZR42yEP6UqdHA4/s320/280203.jpg" width="320" /></a></div><br /><br /><div style="text-align: justify;"><span class="LABEL" id="LblChronique">Trondr Nefas est un musicien étonnant. Stakhanoviste effréné qu’un seul groupe ne saurait contenter, il développe avec Urgehal, Vulture Lord ou encore Beastcraft (pour ne citer que quelques uns des projets qui l'occupent), une vision orthodoxe de l’art noir, puissante et primitive. Mais loin de certains Ayatollahs qui estiment que le genre ne doit surtout pas évoluer et donc se contenter de suivre le dogme, il n’a pas peur non plus d’utiliser le Black Metal comme un laboratoire ouvert sur toutes sortes d’expériences et de mariages à priori improbables. <br /><br />Malgré la proximité qu'il noue avec Angst Skvadron, son propre vaisseau spatial vers les étoiles progressives et psychédéliques, In Lingua Mortua, que le musicien habite avec sa guitare et (parfois) son chant râpeux, se présente avant tout comme le joujou de son compère dans Endezzma et Angst Skvadron, le multi-instrumentiste Lars Frederik Frøislie, également boss du label Termo Records qui publie d’ailleurs cette seconde exploration, produite et mixée par ses soins.<br /><br />Trois ans après l’intéressant <i>Bellowing Sea - Racked By Tempest</i>, <i>Salon des refusés</i> repousse encore plus loin les barrières et, ce faisant, brise franchement les carcans qui corsètent encore (bien trop) le genre. A un substrat très Black, fait de voix de gargouilles, de riffs pollués (presque burzumiens lors des premières et ultimes mesures de « Cold Void Messiah », rampante plainte terminale) et d’atmosphères sinistres et froides comme une nuit d’hiver, In Lingua Mortua n’hésite pas à greffer des notes de Mellotron hantées digne du King Crimson des années 70 (« Open the Doors of Janus »), du Mini Moog, de la clarinette (?) voire même du saxophone (comme sur le furieux « Full Fathom Five » notamment). <br /><br /><a href="http://www.musicwaves.fr/frmChronique.aspx?PRO_ID=6022#AVIS"><i><b>Lire la suite...</b></i></a></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Le Greghttp://www.blogger.com/profile/02543475769124053442noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3045851954969053463.post-71687322444773297362010-09-19T08:53:00.000+02:002020-05-31T14:06:50.157+02:00GANG - V (2010)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_HnzPHRsodBZGJNBp05oG3X0lQc9WwJX959A6_XdhOhIvTFJdqNsVn4DmHu7Jz3MHIWmKmu079rlWerhNRiebbiRjyQU831z6thKgzawyFexLwoq1LRvDAL4UIk3uMKr_1I0Z6_bcgH8/s1600/Gang.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_HnzPHRsodBZGJNBp05oG3X0lQc9WwJX959A6_XdhOhIvTFJdqNsVn4DmHu7Jz3MHIWmKmu079rlWerhNRiebbiRjyQU831z6thKgzawyFexLwoq1LRvDAL4UIk3uMKr_1I0Z6_bcgH8/s320/Gang.jpg" width="320" /></a></div><br /><br /><div style="text-align: justify;"><span class="LABEL" id="LblChronique">Si la scène métal hexagonale semble (enfin) vouloir s’imposer à l’étranger sans avoir à rougir de la concurrence, suite au succès de groupes tels que Gojira, Eths ou à l’aura de sa chapelle noire (Nehëmah, Blut Aus Nord, Angmar et bien d'autres encore), il y aura toujours une tradition plus modeste, plus artisanale, mais non moins intéressante bien que moins exposée, qui continuera à se développer en parallèle. Cette tradition, héritée des années 80, est celle des Killers, Malediction, Messaline… et celle de Gang justement.<br /><br />Défenseur d’un thrash métal coulé dans le creuset du heavy depuis une vingtaine d’années déjà, le collectif de Champagne-Ardenne fait partie de ces soldats de l’ombre qui, en dépit d’une reconnaissance qui tarde à venir, n’ont jamais baissé les bras, enquillant les disques et les concerts pour le plaisir des fans et surtout pour le sien. Ce cinquième album, qui succède à <i>Dead Or Alive</i> publié en 2007, mouline de fait un métal à l’ancienne, nerveux et mélodique, qu'habillent des guitares qui ont le goût de l’authentique.<br /><br />Bien entendu, d’aucuns argueront que la prise de son affiche des carences en terme de puissance, alors qu’en matière de thrash, ce défaut ne pardonne généralement pas. Certes, face au gros son d’un Annihilator ou d’un Exodus, le fuselage de cette galette tient plus de la série B mais s'avère épais et sans afféteries.<br /><br /><a href="http://www.musicwaves.fr/frmchronique.aspx?pro_id=5588"><i><b>Lire la suite... </b></i></a></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span class="LABEL" id="LblChronique"> </span><span class="LABEL" id="LblChronique"> </span></div>Le Greghttp://www.blogger.com/profile/02543475769124053442noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3045851954969053463.post-19505813908874595992010-09-18T09:02:00.000+02:002020-05-31T14:06:50.345+02:00ELOA VADAATH - A Bare Reminiscence of Infected Wonderlands (2010)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjx11-8Gkhar_IB38rZE17B-B2v3SYesSIMK14pynh7l1t9okWqEI0Ootq3Dkoigqc_P3KaAy1152V0P62UCXomvNEhDZCsgxckxB94va3y7I_Vy_vNZp4HtO9l7QF5MBPFYbmDYSoCxHE/s1600/270062.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjx11-8Gkhar_IB38rZE17B-B2v3SYesSIMK14pynh7l1t9okWqEI0Ootq3Dkoigqc_P3KaAy1152V0P62UCXomvNEhDZCsgxckxB94va3y7I_Vy_vNZp4HtO9l7QF5MBPFYbmDYSoCxHE/s320/270062.jpg" width="319" /></a></div><br /><br /><div style="text-align: justify;"><span class="LABEL" id="LblChronique">Le visuel, ainsi que les illustrations qui décorent le livret, à l’ancienne, coloré et teinté de psychédélisme, sont un peu à l’image de ce galop d’essai de Eloa Vadaath : maladroits mais frais, personnels et non dépourvus d‘idées.<br /><br />Né en 2006 et signé chez la jeune structure West Witch Records dont ils sont la première sortie, ces Italiens ont décidé d’arpenter les terres Ô combien casse-gueule de ce qu’on appelle parfois l’extrême progressif, soit un métal qui galope un peu partout et mange à tous les râteliers, death, black, prog… A cette panoplie, le groupe ajoute même une touche folklorique qui s’exprime par l’entremise de lignes de violon. </span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span class="LABEL" id="LblChronique">Reconnaissons-lui au moins le courage de ne pas chercher à éviter les difficultés, ainsi qu'une certaine réussite qui, s’accompagne cependant de quelques maladresses. Déséquilibré, le menu souffre ainsi d'un milieu de parcours plus faible en comparaison du début et de la dernière partie, tandis que le son capturé dans un monastère, bien qu'il fasse la fierté du groupe, manque d'emphase et de puissance. Ces faiblesses ne grèvent au final pas trop le plaisir que l’on ressent à l'écoute de ce disque.<br /><br /><a href="http://www.musicwaves.fr/frmchronique.aspx?pro_id=5623"><i><b>Lire la suite... </b></i></a></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="LABEL" id="LblChronique"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="LABEL" id="LblChronique"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="LABEL" id="LblChronique"><br /></span></div>Le Greghttp://www.blogger.com/profile/02543475769124053442noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3045851954969053463.post-57933473918304723882010-09-17T06:24:00.000+02:002020-05-31T14:06:50.533+02:00BLACK LAND - Extreme Heavy Psych (2010)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigxPxytLC9MhKWxoS7IRGAbOyQ-OUJdexuf-EhyphenhyphenzXUjzgz9l07_taoD_lPqNzSzss983OlxDZCm70-uZNc2X2YQvjCTTO1Q777UXVrgKjt2OYG4Yaz8T8cyMBLE2-nAKgnGoZ1P0sKwTQ/s1600/Black+Land2010.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigxPxytLC9MhKWxoS7IRGAbOyQ-OUJdexuf-EhyphenhyphenzXUjzgz9l07_taoD_lPqNzSzss983OlxDZCm70-uZNc2X2YQvjCTTO1Q777UXVrgKjt2OYG4Yaz8T8cyMBLE2-nAKgnGoZ1P0sKwTQ/s320/Black+Land2010.jpeg" width="320" /></a></div><br /><br /><div style="text-align: justify;"><span class="LABEL" id="LblChronique">Les Italiens n’ont pas que Lacuna Coil ou Rhapsody, ils peuvent aussi compter sur une scène active à défaut d’être toujours excellente où règne le riff lourd et gras. La déesse doom y a plusieurs chapelles : classique (Thunderstorm), occulte et bizarre (Paul Chain et les premiers sermons de Death SS), industrielle (l’immense Void Of Silence) ou plus stoner. Black Land prêche dans cette dernière.<br /><br />Après un premier galop d’essai (<i>Evil of Mankind</i>) et un split partagé avec Kter encore tout chaud, le groupe annonce tout de suite la couleur avec <i>Extreme Heavy Psych</i>. Visuel aux teintes bariolées, orné de motifs psychédéliques (champignons etc...) sentant bon la fumette et titre qui sonne comme une profession de foi permettent de savoir à peu près où l'on met les pieds. <br /><br />Biberonné aux films bis ritals (les meilleurs) et à l’ésotérisme facile, Black Land n’invente rien, agace avec la voix de son chanteur et guitariste sobrement baptisé Killer mais séduit cependant avec son stoner doom psyché au goût prononcé de substances illicites. Sur un socle sale et pesant, basé sur des guitares épaisses, une rythmique pachydermique bien que parfois plus groovy, <i>Extreme Heavy Psych</i> est comme un trip halluciné aux relents seventies, bande-son qu’on imaginerait bien coller à un road-movie occulte et dont la course folle débute par le cosmique « Psych n°1 », noyé sous un brouillard d’effets. <br /><br /><a href="http://www.musicwaves.fr/frmchronique.aspx?pro_id=5788"><i><b>Lire la suite... </b></i></a></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Le Greghttp://www.blogger.com/profile/02543475769124053442noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3045851954969053463.post-27395338859166255832010-09-16T06:26:00.000+02:002020-05-31T14:06:50.720+02:00HELL MILITIA - Last Station on the Road to Death (2010)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcpGgB1MUYGEMm2tHd-JtIVqD0LFQaxU4HTyW0s4f0wFH_mTHLZTXDY-e7kwnrFdFvqFWP-wCrtmhN1BkdNmQ8sFQHjOGs1dCI5CSFYcr6OGqdLHw-FZXAHyE6WoTu8AMIsZiTvo0QRNE/s1600/hell+militia.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcpGgB1MUYGEMm2tHd-JtIVqD0LFQaxU4HTyW0s4f0wFH_mTHLZTXDY-e7kwnrFdFvqFWP-wCrtmhN1BkdNmQ8sFQHjOGs1dCI5CSFYcr6OGqdLHw-FZXAHyE6WoTu8AMIsZiTvo0QRNE/s320/hell+militia.jpg" width="320" /></a></div><br /><br /><div style="text-align: justify;"><span class="LABEL" id="LblChronique">Sorte de dream-team agglomérant quelques activistes aussi chevronnés que passionnés de la scène Black Metal hexagonale (Willy Ronis aka Meyhnach de Mutiilation, Hellsukkubus de Vokreist, Secrets Of The Moon, T. Persecutor de Arkhon Infaustus ou bien Arkdaemon de Temple Of Baal), Hell Militia tenait plus jusqu'à présent du fantasme que du projet sérieux, la faute au planning chargé de ses divers membres et ce, en dépit d’un premier méfait prometteur, <i>Canonisation Of The Foul Spirit</i>, il y a cinq ans.<br /><br />Cette situation pourrait changer car <i>Last Station On The Road To Death</i> se présente enfin comme le calice ensanglanté que l’on était en droit d’attendre de cette cohorte de mercenaires démoniaques. Portant l’incontestable signature du Black Metal à la française, pour ne pas dire à la parisienne, cette seconde offrande égrène avec un ravissement morbide une ambiance sinistre et croupissante, grisâtre et fantomatique, à l’image de son très réussi visuel.<br /><br />Entre une intro ("Always The Same") et une reprise curieuse mais habile de l’artiste punk JC Allin ("Shoot Knife Strangle Beat & Crucify"), Hell Militia aligne une série de mortifications fiévreuses souvent tendues comme le foc d'un navire, malsaines et rugueuses. Au déglingué et véloce "Born Without Light", qui installe en ouverture un climat délétère aux relents d’interdit, succède le lugubre "Unshakable Faith" où vibre la basse mortifère de Hellsukkubus dont on reconnaît immédiatement les attaques. Ces deux titres posent en quelque sorte le canevas de l’album, alternance entre compositions lancinantes au tempo suicidaire ("The Ultimate Deception") et viols plus rapides ("Fili Diaboli"), quand bien même "Et Inferno Ego" adopte ces deux visages faits de brutalité épidermique et de fractures saignantes.<br /><br /><a href="http://www.musicwaves.fr/frmchronique.aspx?pro_id=5996"><i><b>Lire la suite ...</b></i></a></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Le Greghttp://www.blogger.com/profile/02543475769124053442noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3045851954969053463.post-54350112437554764502010-09-15T06:40:00.000+02:002020-05-31T14:06:50.909+02:00MAR DE GRISES - Streams Inwards (2010)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhi4zkZ29SGiG9amfKIgZIiNf1K964HcArebK6iKYKjl-y7CsW58224nEX3Mc5bdrVSmLRwN4-MEyLXvAmf1hPgSDNHM7KsTC9964HT1483AdPKLqNYSed-fJAj4aqflgso3VZEIVmWBgE/s1600/album10719.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhi4zkZ29SGiG9amfKIgZIiNf1K964HcArebK6iKYKjl-y7CsW58224nEX3Mc5bdrVSmLRwN4-MEyLXvAmf1hPgSDNHM7KsTC9964HT1483AdPKLqNYSed-fJAj4aqflgso3VZEIVmWBgE/s320/album10719.jpg" width="320" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><span class="LABEL" id="LblChronique">Bien que découvert en même temps que d’autres pourvoyeurs en spleen (les masochistes Tyranny, Pantheist, My Shameful ou Until Death Overtakes Me) signés eux aussi chez Firebox, celui qui est alors considéré, à juste titre, comme l’épicentre d’un tsunami funéraire, Mar De Grises s’est cependant toujours différencié de ses compagnons de douleurs par une approche plus luxuriante de ce qu’on a baptisé le Funeral Doom, chapelle dont il a très tôt cherché à briser les murs. Le fait que le groupe soit originaire du Chili, et non pas de Finlande, comme un grand nombre de hordes suicidaires, n’est d’ailleurs peut-être pas étranger à cette singularité. A cette liberté également. <br /><br />En 2004, l’incroyable <i>The Tatterdemalion Express</i> libérait les tentacules d’une musique certes enveloppée dans un brouillard dépressif, mais dont la capacité à bourgeonner en grappes atmosphériques lui conférait déjà une identité bien marquée. Quatre ans plus tard, <i>Draining The Waterheart</i> enrichissait le son du groupe de teintes par moment franchement progressives, mariage étonnant avec un substrat toujours aussi tragique.<br /><br /><i>Streams Inwards</i>, première collaboration des Chiliens avec Season Of Mist, poursuit l’exploration d’un Doom évolutif et protéiforme qui n’a plus de funéraire que le nom quand bien même Mar De Grises continuent de façonner une cathédrale de désespoir. Mais, toujours à sa manière, atmosphérique, dense et mangeuse d’espace. Ainsi, dès les premières mesures du poignant "Starmaker", son empreinte est tout de suite reconnaissable, notamment la toile que tissent les guitares de Sergio et Rodrigo, dont chaque fil est une note de tristesse infinie.<br /><br /><a href="http://www.musicwaves.fr/frmChronique.aspx?PRO_ID=6018"><i><b>Lire la suite </b></i></a></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Le Greghttp://www.blogger.com/profile/02543475769124053442noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3045851954969053463.post-80945074600590419172010-09-14T06:22:00.000+02:002020-05-31T14:06:51.098+02:00PESTIFER - Age of Disgrace (2010)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUN_JXMJe9VgLTWZdgYhyphenhyphengV2JcLH5fz1tOoE_UHgmNsFEqnxvD7uyXVvIr17hW3dbRoW9L4YH6VR-pNDe4eOjITPvi4lYYpfHZGEFM2NZwHDmzARQXnRCWhPufqk-MHEKxAIr5i_AN7cQ/s1600/269942.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUN_JXMJe9VgLTWZdgYhyphenhyphengV2JcLH5fz1tOoE_UHgmNsFEqnxvD7uyXVvIr17hW3dbRoW9L4YH6VR-pNDe4eOjITPvi4lYYpfHZGEFM2NZwHDmzARQXnRCWhPufqk-MHEKxAIr5i_AN7cQ/s320/269942.jpg" width="320" /></a></div><br /><div style="text-align: justify;"><span class="LABEL" id="LblChronique">Pestifer. Avec un nom aussi malfaisant et une pochette à l’avenant, nous n’attendions pas forcément grand chose de <i>Age Of Disgrace</i>, première campagne de ce modeste bataillon belge pourtant là depuis près de six ans, mais dont les membres sont (ou étaient) actifs dans un bon paquet d'autres groupes (Spectre, Innerfire, Excavated...).<br /><br />Or, la (bonne) surprise est plutôt au rendez-vous quand bien même il serait un peu exagéré d’affirmer qu’un futur ténor du matraquage en règle est ici en gestation. Il s'agit donc de série B mais bien troussée, efficace, puissante. Pestifer mouline un Death Metal à la recette éprouvée, faite d’assauts rapides bien que toujours très mélodiques ("Mind Control" par exemple) et riche d'une finesse que ses apparents attributs ne suggèrent pas de prime abord.<br /><br />Techniques, les Belges travaillent un matériau qui, s’il demeure des plus accessibles, ne se résume pas pour autant à une énième resucée de l’école suédoise façon Göteborg. Le groupe lui accole une sécheresse du trait qui ne doit rien à l’approche scandinave. Basé sur des cartouches très courtes, intenses, irriguées par une basse volubile ("Tentacles Of Damnation"), <i>Age Of Disgrace</i> propose un maillage extrêmement compact, d’une densité digne de celle du Japon. Ramassés, ces titres sont remplis jusqu’à la gueule mais conservent cependant une certaine cohérence et restent (heureusement) digestes.<br /><br /><a href="http://www.musicwaves.fr/frmchronique.aspx?pro_id=5992"><i><b>Lire la suite</b></i></a></span><br /><br /></div>Le Greghttp://www.blogger.com/profile/02543475769124053442noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3045851954969053463.post-42234925962854638542010-09-13T06:40:00.000+02:002020-05-31T14:06:51.286+02:00OCTOBER FALLS - A Collapse Of Faith (2010)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEievIpPdvJiXg3-gS2q8qiZJLeGyM7O1IBipQDuNSwOvm9sywXYgzV-3fUOZWeytD1POA6a1Q5kGGelufmfFEDHjv81oWDO7xMxwKRXC2G_VRnIfjFSX_7e3-ou1qnyWBw0Fe5Lq-v3els/s1600/october+falls+2010.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEievIpPdvJiXg3-gS2q8qiZJLeGyM7O1IBipQDuNSwOvm9sywXYgzV-3fUOZWeytD1POA6a1Q5kGGelufmfFEDHjv81oWDO7xMxwKRXC2G_VRnIfjFSX_7e3-ou1qnyWBw0Fe5Lq-v3els/s320/october+falls+2010.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><span class="LABEL" id="LblChronique">Après plusieurs essais passés à façonner son art entre Black métal païen et déambulations plus acoustiques, on sentait bien qu’avec <i>The Womb Of Primordial Nature</i>, October Falls avait enfin atteint son but, soit l’équilibre majestueux entre les deux formes d’expressions qui le tiraillaient depuis ses débuts.<br /><br />De fait, <i>A Collapse Of Faith</i> reprend les bases fixées, sans doute durablement par son glorieux prédécesseur. Avec bonheur, on croise donc de nouveau ce métal noir dont les pauses sèches et forestières qui l’irriguent ne musellent pas le caractère abrasif et un peu austère aussi. Par ailleurs, familier désormais des longs développements, P. Lehto n’hésite pas cette fois-ci à s’aventurer sur le terrain de l’unique piste que divisent toutefois plusieurs tronçons.<br /><br />En trois segments, dont les deux premiers voisinent chacun avec les 20 minutes, le Finlandais dessine le tracé d’une musique dont l’accent a été mis sur la beauté pastorale, un peu la même que celle que magnifiaient Ulver avec son <i>Kvelssanger</i> (1996) ou Empyrium. La première partie de <i>A Collapse Of Faith</i> débute par le crépitement de la pluie très vite accompagné par des arpèges osseux avant que des aplats purement Black métal se répandent. Et déjà ces accords mélancoliques et entêtants, fil conducteur de tout l’album, font leur apparition, drainant une beauté presque contemplative. Le titre est le théâtre de multiples passages acoustiques qui sont comme autant de respirations diaphanes entre les coups de griffes plus sauvages qu’incarnent notamment des lignes vocales frottées avec du papier de verre tandis que les guitares saturées s’envolent parfois très haut.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="LABEL" id="LblChronique"></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="LABEL" id="LblChronique"><br /><a href="http://www.musicwaves.fr/frmchronique.aspx?pro_id=5991"><i><b>Lire la suite...</b></i></a></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="LABEL" id="LblChronique"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="LABEL" id="LblChronique"><br /></span></div>Le Greghttp://www.blogger.com/profile/02543475769124053442noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3045851954969053463.post-5247073634433463502010-09-12T09:16:00.000+02:002020-05-31T14:06:51.474+02:00LA CAVE DE CHILDERIC THOR : AUTUMNBLAZE - Perdition Diaries (2009)<b><a href="http://www.prophecy.cd/">Prophecy Productions</a> - 7/10</b><br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiA9fquAttpDV7QQzj6A7S6tcaEpmG3eJE81u5tKWTxlDFBHltMcwfrdf11vaYOAAGUVJ83BFG5203rB-5EOB3sG57CwKnGwI_R7qPa1MTijA2Imbi_Q_2qz180T2fQwJDt1Ol_Jw0UMsQ/s1600/234739.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="198" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiA9fquAttpDV7QQzj6A7S6tcaEpmG3eJE81u5tKWTxlDFBHltMcwfrdf11vaYOAAGUVJ83BFG5203rB-5EOB3sG57CwKnGwI_R7qPa1MTijA2Imbi_Q_2qz180T2fQwJDt1Ol_Jw0UMsQ/s200/234739.jpg" width="200" /></a></div><div style="text-align: justify;">Il serait exagérer que d'affirmer que le groupe allemand nous a manqué durant son split de seulement deux ans, dû à des divergences entre ses deux leaders. Ceci dit, on accueille aujourd'hui sans déplaisir son retour aux affaires, d'autant plus que c'est sous son line-up "classique", comprendre avec Schwadorf (aka Markus Stock) à la batterie et aux claviers, que Markus B. a décidé de ramener à la vie ce projet. Car pour ceux qui l'ignorent peut-être, Autumnblaze intègre le CV assez chargé de l'ancien Empyrium, quand bien même il n'en est pas le maître des lieux, et avec lequel il a enregistré <span style="font-style: italic;">Bleak </span>en 2000 et <span style="font-style: italic;">Mute Boy, Sad Girl</span>, deux ans plus tard, opus qui a conduit le groupe vers des sentiers moins doom/dark et plus gothic rock, bien que toujours très mélancoliques.<br /><br />Sans totalement regardé dans le rétroviseur, <span style="font-style: italic;">Perdition Diaries </span>affiche cependant des couleurs bien plus sombres que son dernier prédécesseur, <span style="font-style: italic;">Worlds Are Not What They Seem</span> (2004). Les lignes vocales agressives ont été ressorties du placard où elles avaient été enfermées depuis un bon moment ("Who Are You", pour ne citer qu'un seul exemple) tandis que les guitares renouent avec une dureté bienvenue et presque black metal, comme l'illustrent l'excellent "I Had To Burn This Fucking Kingdom", propulsé par une rythmique implacable ou le lancinant "The Forge". Cela faisait longtemps que les Allemands n'avaient pas sonné d'une manière aussi âpre, au point que les amateurs qui ne les auraient découvert que récemment, risquent de prendre peur.<br /> <br />Bref, avec des titres écrits à l'encre noire, plus que grise, tels le rageur "Haughtiness" ou le katatoniesque "Brudermord", on est plus proche des premières années que des dernières. Bien sûr, on y croise encore quelques vestiges du passé le plus récent (le néanmoins très beau "Ways", que rehausse un piano dramatique) mais ils restent très diffus et discrets. Sinon, Autumnblaze prouve qu'il n'a pas perdu durant son court hiatus la recette de chansons parfaitement ciselées, plutôt courtes, ramassées et que guide le chant profond de Markus B, comme sur l'hypnotique et déchirant "Empty House", assurément l'une des plus belles pièces de cet album. Le trio sait dessiner des atmosphères tragiques, belles à en pleurer et faire surgir les émotions. Le désespéré "Neugeburt", qui lorgne lui aussi vers Katanonia, influence (par trop) évidente qui drape l'intégralité de l'album, avec ses riffs entêtants comme vigie, constitue une bonne illustration de cette faculté à toucher les sentiments.<br /><br />Avec ce <span style="font-style: italic;">Perdition Diaries</span> des plus inspirées, Autumnblaze négocie avec brio un retour vers ses racines metal ; on ne peut que s'en réjouir. (CT)<br /><br /></div><span style="color: #663366; font-weight: bold;">TRACKLISTING</span><br /><ol><li>Wir Sind Was Wir Sind / 4.55</li><li>Who Are You? / 4.02</li><li>I Had To Burn This Fucking Kingdom / 3.39</li><li>Haughtiness and Puerile Dreams / 4.42</li><li>Brudermord / 4.19</li><li>Empty House / 5.26</li><li>Neugeburt / 3.17</li><li>Ways / 4.46</li><li>The Forge / 3.45</li><li>Saviour / 3.11</li></ol><span style="color: #663366; font-weight: bold;">TOTAL RUNNING TIME : 42.02</span><br /><br /><div style="text-align: center;"><a href="http://metal-archives.com/band.php?id=3706"><span style="font-size: large;"><b>Metal Archives</b></span></a></div><div style="text-align: center;"><a href="http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=74544268"><span style="font-size: large;"><b>MySpace</b></span></a></div><br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOLMYL1SKjM5HoZK8r6RiFbvM72JAEfhXvYjjN-KjP8HOi3ew5vS6ABxPOnaz_SuKxXGROdelVe6YyBa5dBIpy5RgMQvyTCnoWcfbqfy9GQcJuIwpzSZmyqdAR8swwe7x0qwk_0cp6o9M/s1600/3706_photo.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiOLMYL1SKjM5HoZK8r6RiFbvM72JAEfhXvYjjN-KjP8HOi3ew5vS6ABxPOnaz_SuKxXGROdelVe6YyBa5dBIpy5RgMQvyTCnoWcfbqfy9GQcJuIwpzSZmyqdAR8swwe7x0qwk_0cp6o9M/s320/3706_photo.jpg" /></a></div>Le Greghttp://www.blogger.com/profile/02543475769124053442noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3045851954969053463.post-2229419347439882352010-09-11T09:17:00.000+02:002020-05-31T14:06:51.685+02:00LA CAVE DE CHILDERIC THOR : DORO - Calling the Wild (2000)<b>SPV - 8/10</b><br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiz5igfATyKr3YSC5OUXCJeyGfnUG4dBXr06GidW9v6nWiaukzL9SgiMu-Gsvl-YF1xqfwjIB0jXZOCBnNqlTggi0St7fhCYcXho_6qRc9HE0WiNGqqQRKFHzlc5FYTzgbqnNuv2YFC1to/s1600/Calling+the+Wild.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiz5igfATyKr3YSC5OUXCJeyGfnUG4dBXr06GidW9v6nWiaukzL9SgiMu-Gsvl-YF1xqfwjIB0jXZOCBnNqlTggi0St7fhCYcXho_6qRc9HE0WiNGqqQRKFHzlc5FYTzgbqnNuv2YFC1to/s200/Calling+the+Wild.jpg" width="200" /></a></div><div style="text-align: justify;"><span class="LABEL" id="LblChronique">Fin des années 90, rien ne va plus pour Doro. Ses deux derniers albums, <i>Machine II Machine</i> (1995) et <i>Love Me In Black</i>, qui l'ont vu tenter l’alliage entre heavy et métal indus, déçoivent une bonne partie de ses fans. De plus, mécontente de la promotion assurée par WEA, elle décide à nouveau de changer de label. C’est vers SPV qu’elle se tourne. L’image plus métallique de l’écurie allemande est-il alors un indice révélateur quant à un retour aux source pour la belle ? En partie, oui.<br /><br />S’il conserve encore certains oripeaux de ses (més)aventures récentes, notamment une certaine lourdeur martiale, vestige qui peut s’expliquer par la nouvelle participation de Jürgen Engler et Chris Lietz de Die Krupps, <i>Calling The Wild</i>, son septième effort en solitaire, la montre se souvenir qu’elle fut une des premières Metal Queen et probablement la meilleure d’entre elles. Le fait qu’elle ait fait appel, outre ses musiciens habituels, à des mercenaires de la trempe de Eric Singer (Kiss), Al Pitrelli, Bob Kulick ainsi que les légendes vivantes Lemmy et Slash, que l'on ne présente plus, est une manière pour elle de récupérer en même temps qu’une forme d’héritage sa place au sein de sa famille de cœur. Il est une déclaration, ce que son nom peut suggérer.<br /><br />Reposant sur un canevas familier, alternance de titres heavy et de ballades, <i>Calling The Wild</i>, en ne conservant de ses deux prédécesseurs, que les atours les plus heavy, réussit le mariage puissant entre fuselage massif ("Dedication", presque Thrash, la reprise de Billy Idol, "White Wedding" …), hymnes instantanés ("Kiss Me Like A Cobra", "Burn It Up", "Ich Will Alles" et "Now Or Never", propulsé par le jeu nerveux de l’ex Guns’n’ Roses), qui manquaient tellement à <i>Machine II Machine</i> et <i>Love Me In Black</i>, et respirations touchantes que la chanteuse transcende par sa voix si particulière ("Scarred", "Give Me A Reason", "Danke" et bien sûr "Love Me Forever", duo devenu célèbre avec le leader de Motörhead). Comme toujours, l’Allemande donne tout ce qu’elle a, artiste sincère et passionnée qui mérite un éternel respect.<br /><br />Les quelques pistes un plus anecdotiques qui le parsèment, n’empêchent pas cet album se s’imposer non seulement comme le plus dur que Doro ait jamais livré mais aussi, et surtout, comme son meilleur travail depuis <i>Angels Never Die</i> voire même depuis son opus éponyme. C'est dire. Il met donc fin à plusieurs années d'égarement. Doro, on t’aime ! (cT2010)</span></div><span class="LABEL" id="LblChronique"><br /></span><br /><div style="color: #674ea7;"><b><span class="LABEL" id="LblChronique">TRACKLISTING</span></b></div><ol><li>Kiss Me Lika a Cobra 03:18</li><li>Dedication (I Give My Blood) 03:54</li><li>Burn It Up 02:45</li><li>Give Me a Reason 04:19</li><li>Who You Love 03:51</li><li>Scarred 04:39</li><li>Ich will alles 02:26</li><li>White Wedding 04:37</li><li>I Wanna Live 02:42</li><li>Love Me Forever 05:15</li><li>Fuel 03:50</li><li>Constant Danger 03:39</li><li>Black Rose 03:43</li><li>Now or Never (Hope in the Darkest Hour) 03:51</li><li>Danke 02:57 </li></ol><span class="LABEL" id="LblChronique"><b><span style="color: #674ea7;">TOTAL RUNNING TIME </span>56:02</b></span><br /><span class="LABEL" id="LblChronique"><br /></span><br /><div style="text-align: center;"><a href="http://metal-archives.com/band.php?id=4220"><span style="font-size: large;"><b><span class="LABEL" id="LblChronique">Metal Archives</span></b></span></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><b><span class="LABEL" id="LblChronique"><a href="http://www.myspace.com/doroband">MySpace </a>- <a href="http://www.doromusic.de/">Website</a></span></b></span><br /></div><span class="LABEL" id="LblChronique"><br /></span><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheDSfFz41kYleUfvfy2Zc7r8TPl11YFYPbmihdO6ar-6gHEYHSR5nGymX1UUceIu9W6esF7AnkBP3xBrcd2PYicPb0o7CbiXf8-4RbAAeSyKJgT4ujr_Wrk_KqXUcDPoE4CYTeOY2cnBU/s1600/doro08.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEheDSfFz41kYleUfvfy2Zc7r8TPl11YFYPbmihdO6ar-6gHEYHSR5nGymX1UUceIu9W6esF7AnkBP3xBrcd2PYicPb0o7CbiXf8-4RbAAeSyKJgT4ujr_Wrk_KqXUcDPoE4CYTeOY2cnBU/s320/doro08.jpg" /></a></div><span class="LABEL" id="LblChronique"><br /></span>Le Greghttp://www.blogger.com/profile/02543475769124053442noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3045851954969053463.post-44135177798957939222010-09-10T18:43:00.000+02:002020-05-31T14:06:51.875+02:00SUPPLICIUM - Magna Atra Missa (2010)<b><a href="http://www.thoseopposedrecords.com/">Those Opposed Records</a> - 8/10</b><br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_lFe_HSYW5ylRxwCyKH8coBHQp8wvSw6iioL-88dv0-lMl2Vde1frhO9IH4DoA8D5Agy8GzgJsqjmYFOyk32v17buTArO3VHBpZd8yFkj5g0J_4rmOB2OiLlsb1uKLnrqXMjnRWJb7ww/s1600/supplicum+2010.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_lFe_HSYW5ylRxwCyKH8coBHQp8wvSw6iioL-88dv0-lMl2Vde1frhO9IH4DoA8D5Agy8GzgJsqjmYFOyk32v17buTArO3VHBpZd8yFkj5g0J_4rmOB2OiLlsb1uKLnrqXMjnRWJb7ww/s200/supplicum+2010.jpg" width="200" /></a></div><div style="text-align: justify;">Peut-on pécher par excès d’ambition ? Certainement. Supplicium le prouve donc un peu malgré lui. A vouloir bourrer jusqu’à la gueule son premier verset satanique longue durée en agglomérant six méfaits (plus une intro et une outro) en un peu plus d’une heure, le groupe se tire lui-même une balle dans le pied. Non pas que <i>Magna Atra Missa</i> soit mauvais, bien au contraire (nous y reviendrons) mais on finit un peu par décrocher face à ce blasphème qui fait plus que frôler l’indigestion. C’est regrettable car Supplicium en a sous la soutane ensanglantée ! </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Dire qu’on attendait cette première giclée de sperme comme l’anté-christ tient de l’euphémisme. Et ce depuis un Ep séminal <i>Altra Poenae</i> il y a deux ans. Deux ans, longue gestation pour accoucher d’un monstre tentaculaire. On savait la horde portée sur les ambiances noires et sinistres. On n’ignorait pas non plus sa maîtrise du canevas qui s’étire de manière lancinante. On découvre avec <i>Magna Atra Missa </i>des musiciens, des vrais, qui réussissent à repousser jusqu’à son paroxysme la capacité que possèdent leurs compositions à avaler l’espace, à grignoter leurs propres ramifications. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Du haut de leur dizaine de minutes au compteur, celles-ci sont le théâtre de la vicieuse copulation entre accélérations fiévreuses et tempo rampant. Le meilleur exemple en est « Diaboli Cultus ». Après des prémices grésillantes et délicieusement dépressives, la plainte déroule un tracé hypnotique avant que le rythme ne s’emballe soudainement. Puis de nombreuses fractures lancinantes qui engourdissent, viennent écartelées ces parois mortifères, coups de boutoir fielleux alternant avec décélération du va-et-vient. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Malgré leur extrême durée, ces psaumes invertis passionnent constamment grâce à des relents presque Thrash parfois (« Evil Slowly Infects Our Souls ») cependant que les riffs obsédants qui les irriguent le plus souvent les plongent dans un charnier sulfureux.<br /><br />Tout ça n’est bien entendu pas des plus original, autant dans la forme que dans le fond alimenté par un satanisme éprouvé bien que morbide mais Supplicium s’y entend justement pour avec largesse ouvrir les vannes d’une mortification extrêmement malsaine et pourrissante. Et s’il est sans doute trop long (ce n‘est pas si grave), ses auteurs n’auraient au final guère pu chatrer <i>Magna Atra Missa </i>poissé d’un suint evil et dont chaque piste forme les diverses étapes d’une interminable procession funéraire. (cT2010)</div><br /><br /><b style="color: #674ea7;">TRACKLISTING</b><br /><ol><li>Intro 02:58</li><li>Saltatio Mortis (morbid catharsis) 11:12</li><li>Holy hate 06:42</li><li>Limbus puerorum 10:54</li><li>Diaboli Cultus 10:58</li><li>Evil slowly infects our souls 10:38</li><li>Darkest apocalypse (the end of humanity) 12:19</li><li>Outro 03:30 </li></ol><b><span style="color: #674ea7;">TOTAL RUNNING TIME</span> 69:11</b><br /><br /><div style="text-align: center;"><a href="http://metal-archives.com/band.php?id=78743"><span style="font-size: large;"><b>Metal Archives</b></span></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div><br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKu8TtmXJR_BF4xh4W9AzyXNSwtnogM5gtFQYBQltV_DbhlF8Xf_-FHBzY4du4XgxEwwerAAuLX77Vw2NSUMkNG5csqOQx-B9JVDHzQfqc0YcqItZ3nCvzhtEsvssAg_UczVJld6PH_Tw/s1600/78743_photo.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKu8TtmXJR_BF4xh4W9AzyXNSwtnogM5gtFQYBQltV_DbhlF8Xf_-FHBzY4du4XgxEwwerAAuLX77Vw2NSUMkNG5csqOQx-B9JVDHzQfqc0YcqItZ3nCvzhtEsvssAg_UczVJld6PH_Tw/s320/78743_photo.jpg" /></a></div>Le Greghttp://www.blogger.com/profile/02543475769124053442noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3045851954969053463.post-4400786709909175542010-09-10T18:32:00.000+02:002020-05-31T14:06:52.061+02:00BIENTOT DANS LES BACS : SLOUGH FEG - The Animal Spirits<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYHkZlw2g5VsuB_j_1fXLt8BD7LTqCws12nS0cuaruoxFGu1NpwQjae3-Ykde4shGGH6aJ_K_9_KeNn5Cz3ZMMfjRGx79txYJWhj8vo_ogu7kYaNvelhPDEvxAOgUJhbZ0vH9ea8eHJr4/s1600/animal_spirits_cover_250.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="198" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYHkZlw2g5VsuB_j_1fXLt8BD7LTqCws12nS0cuaruoxFGu1NpwQjae3-Ykde4shGGH6aJ_K_9_KeNn5Cz3ZMMfjRGx79txYJWhj8vo_ogu7kYaNvelhPDEvxAOgUJhbZ0vH9ea8eHJr4/s200/animal_spirits_cover_250.jpg" width="200" /></a></div><i>Label </i>:<a href="http://www.profoundlorerecords.com/"><b> Profound Lore Records</b></a><br /><i>Date </i>:<b> 26.10.2010</b><br /><i>Genre </i>: <b>Heavy Metal</b><br /><i>Origine </i>: <b>USA</b><br /><a href="http://www.myspace.com/sloughfeg"><b>MySpace</b></a>Le Greghttp://www.blogger.com/profile/02543475769124053442noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3045851954969053463.post-19301996395220760132010-09-09T18:38:00.000+02:002020-05-31T14:06:52.265+02:00URAL UMBO - Ural Umbo (2010)<b><a href="http://www.utechrecords.com/">Utech Records </a>- 7.5/10</b><br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFb3sfPLhY_nzXenEnN0iNfwgyolnIu-I2g_pJ1aKumhFFfbJ_2tXUrOdqZP2AjYTiUp-7r_gZRjbnlrxoOwc7CiwcIx9Mbl7czRMgfms9IUB9suKn0n7zjkLeM8cejBBdFf8NKh84GCk/s1600/Ural.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFb3sfPLhY_nzXenEnN0iNfwgyolnIu-I2g_pJ1aKumhFFfbJ_2tXUrOdqZP2AjYTiUp-7r_gZRjbnlrxoOwc7CiwcIx9Mbl7czRMgfms9IUB9suKn0n7zjkLeM8cejBBdFf8NKh84GCk/s200/Ural.jpg" width="200" /></a></div><div style="text-align: justify;">Ural Umbo. Derrière ce patronyme étrange se dressent les silhouettes de deux activistes du son électronique à cheval entre le vieux et nouveau continent : Reto Mäder (Sum of R, R74) et Steven Hess (Haptic). </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Définir le matériel né de cette collaboration s’avère peu aisé. Drone ? Electro ? Ambient ? Sans doute un peu tout ça à la fois sans que ces étiquettes soient réellement révélatrices d’un magma qui échappe en fait à toute classification. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Entièrement instrumental, ce premier essai éponyme possède des allures de kaléidoscopes d’images qui se chevauchent, se fracassent les unes contre les autres. Images délavées, tristes d’une vie qui défile à toute vitesse. Relié par un fil conducteur, les neufs pistes s’enchaînent, chacune formant le côté d’un édifice brumeux dont on perçoit l’architecture générale qu’une fois le tour du propriétaire effectué. Et encore. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Car <i>Ural Umbo</i> est de ces œuvres qu’une vie entière ne suffira jamais à en pénétrer toutes les arcanes. Ces morceaux sont courts mais toujours dérangeants. Des guitares drone au goût de ferrailles (le lent crescendo « Voices from the Room Below ») copulent avec des fentes sèches d’où ruissèle un fluide proche de la noise ou de la musique classique contemporaine. De ces ébats désincarnés nait une bande-son apocalyptique et ténébreuse à la fois, constamment perturbée par l’invasion de corps électroniques qui contribuent à donner à cette plastique des traits bizarres et inquiétants (« Don’t Eat Carrots, My Little Ghost Horse »). </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Alors que certains motifs pourraient fonctionner comme des balises, à l’instar des rush de guitares bourdonnantes sur le sublime « Stumbing Upon Blood And Mercury », Ural Umbo aime toujours à brouiller les pistes, à perdre l’auditeur dans un dédale nébuleux et opaque dont on ne trouvera sans doute jamais la sortie. Il y a toujours un détail, des sonorités comme échappées du fin fond d’un trou noir, une batterie déglinguée qui empêchent ces compositions de suivre un schéma connu ou rassurant. Chacune d’entre elles semble être une élévation brumeuse au-dessus d’un monde rongée par la décrépitude (« Pendulum Impact Test« ). </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Indescriptible, cet album, de fait, se vit plus qu’il ne s’écoute. Une écoute au casque, dans la noirceur de la nuit constitue le seul cadre possible à sa pénétration. Une expérience dont la teneur franchement expérimentale ne s’adresse pas, comme on pourrait le croire, aux mordus du gros son et de l’école Sun O))) mais davantage aux happenings d’un Aluk Todolo et d’une manière générale des ovnis traversant le catalogue du label Utech records où Ural Umbo a donc tout à fait sa place… (cT2010)</div><br /><br /><br /><div style="color: #674ea7;"><b>TRACKLISTING</b></div><ol style="color: white;"><li><span style="font-size: small;">The Lights Would Stop Flickering 04:18</span> </li><li><span style="font-size: small;">Theme of the Paranormal Feedback 04:30</span></li><li><span style="font-size: small;">Förlåta Jag 04:32</span></li><li><span style="font-size: small;">Voices from the Room Below 05:50</span></li><li><span style="font-size: small;">Don't Eat Carrots, My Little Ghost Horse 03:03</span></li><li><span style="font-size: small;">Stumbling Upon Blood and Mercury 07:34</span></li><li><span style="font-size: small;">Pendulum Impact Test 04:59</span></li><li><span style="font-size: small;">Among the Bones 05:04</span></li><li><span style="font-size: small;">Mathieu 2004-2009 07:00</span></li></ol><b><span style="color: #674ea7;">TOTAL RUNNING TIME</span> 46:50</b><br /><br /><div style="text-align: center;"><a href="http://www.myspace.com/uralumbo"><span style="font-size: large;"><b>MySpace</b></span></a></div><br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9X8jPAdOP7h42Yb-5Gjmd5WYO1_UlL6IT7E2f1hByhHZAXbOqQu5n4luG3QfSSkTP-mYhujXnjlJpHAOUZKa5N8GQvbRTxzm65uuZ-5Q9JVC0plly30VkoX7D7T3eSG2812Q3hg0F0Hk/s1600/l_98c1d9b3eb5b4a5f8bdcdb4ad7583e81.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9X8jPAdOP7h42Yb-5Gjmd5WYO1_UlL6IT7E2f1hByhHZAXbOqQu5n4luG3QfSSkTP-mYhujXnjlJpHAOUZKa5N8GQvbRTxzm65uuZ-5Q9JVC0plly30VkoX7D7T3eSG2812Q3hg0F0Hk/s320/l_98c1d9b3eb5b4a5f8bdcdb4ad7583e81.jpg" /></a></div>Le Greghttp://www.blogger.com/profile/02543475769124053442noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3045851954969053463.post-52891768521826158022010-09-09T18:25:00.001+02:002020-05-31T14:06:52.612+02:00LA CAVE DE CHILDERIC THOR : DEVIN TOWNSEND - Ki (2009)<b><a href="http://www.insideout.de/">Inside Out</a> - 7/10</b><br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimjPJOnmii4c7u8AyJzUazcETVdaGdEXFGChRiA1G-Cg4H2hX7i938wLN7WZSPw4Ii-EdDkpG26dZSbacQ8D6PGc7uH2pxYNuOO6PyxFxGQtxq-VHj0IaJRuZjOUiNwi5huTYFd8yYyMk/s1600/248042.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimjPJOnmii4c7u8AyJzUazcETVdaGdEXFGChRiA1G-Cg4H2hX7i938wLN7WZSPw4Ii-EdDkpG26dZSbacQ8D6PGc7uH2pxYNuOO6PyxFxGQtxq-VHj0IaJRuZjOUiNwi5huTYFd8yYyMk/s200/248042.jpg" width="200" /></a></div><div style="text-align: justify;">On avait bien senti que, ces dernières années, ça n'allait plus très fort pour Devin. Entre un Strapping Young Lad - projet qui ne lui convenait plus - qui virait de plus en plus à l'autoparodie, à la mauvaise blague, le sabordage du Devin Townsend Band et un <span style="font-style: italic;">Ziltoid The Ominiscient</span>, certes sympathique, personnel (comme toujours) et fun mais peu ambitieux, le Canadien donnait l'impression de s'être égaré et donc, de plus que jamais se chercher.<br /><br />Comment va-t-il aujourd'hui ? Ses albums étant de véritables miroirs de son état d'esprit du moment en même que de sa santé (mentale), de fait <span style="font-style: italic;">Ki </span>nous rassure. Annoncé comme le premier volet d'un ensemble de quatre opus (!) à la fois différents et très certainement complémentaires qui devraient voir le jour d'ici la fin de l'année, il montre un Devin Townsend enfin apaisé, posé et en phase avec lui-même, avec ce qu'il est.<br /><br />Ces treize chansons (sur un total de 47 en tout, en sachant qu'il en avait composé au départ 65), plus proches d'un rock atmosphérique que du metal, et encore moins du progressif, genre dans lequel le musicien est aussi à sa place que Sarkozy à un meeting du NPA, risquent d'en décevoir pas mal. Car si l'empreinte du Canadien se veut toujours bien présente (comment pourrait-il en être autrement ?), comme l'illustrent les premières mesures de "Disruptr" par exemple cependant que l'on pense parfois à <span style="font-style: italic;">Terria</span>, comme lors de l'écoute de son morceau éponyme, Ki surprend par son apparent (et faux) manque de puissance. Corollaire de cette observation, il déçoit tout d'abord. A l'instar de maints grands disques, il réclame nombre de préliminaires pour le pénétrer en profondeur. mais, une fois bien au chaud dans la chair de son intimité. Tout y est en vérité épuré, feutré et réduit à une expression simple, qui ne veut pas dire simpliste.<br /><br />Cette évolution est le fruit notamment du récent travail de Devin sur cet instrument qu'est la basse (un titre tel que "Heaven Send" s'en ressent), sur le silence parfois aussi important que les notes que l'on joue. Il ne ressent plus le besoin de faire le maximum de bruit ou d'éjaculer une cascade de gammes, quand bien même le solo qu'il lâche sur "Heaven Send" est tout à fait digne dans sa folie de son ancien mentor Steve Vaï.<br /><br />Néanmoins, Townsend n'est pas Malmsteen. Contrairement au Suédois, son jeu est pourtant gorgé de cent fois plus de feeling. Il suffit d'écouter le pointilliste "Terminal" pour s'en convaincre. Il est une brise délicate, pleine de justesse, parfois proche de certains travaux de Steven Wilson. Aucune saturation, seulement quelques notes égrenées avec émotion et un sens de l'économie admirable. Ce dépouillement pourrait être austère, il n'est que grâce et pureté. Cet album regorge de puissance mais celle-ci nait en fait du silence, d'un calme apparent. On pourrait presque parler de force intérieure, souterraine.<br /><br />Des perles d'écriture, belles comme un chat qui dort, telles que "Coast", "Gato", l'instrumental aérien "Ain"t Never GonnaWin...", très seventies dans l'esprit avec ses effets à la wah wah, les lents "Winter" et "Lady Helen" se drapent presque dans un voile fantomatique au point d'en devenir insaisissables tandis que Devin n'a pas résisté à glisser de ci de là quelques curiosités comme il en a le secret, témoin de ses goûts éclectiques, à l'image de l'étonnant "Trainfire" (lequel, d'ailleurs, aurait sans mal pu apparaître sur le délirant <span style="font-style: italic;">Infinity</span>) qui le voit crooner de la plus belle des manières ou le quasi pop "Quiet Riot".<br /><br />Voilà donc un disque d'une très grande richesse, malgré la grande cohérence qui le traverse, introduction et trait d'union avant les autres pans que l'on hâte de découvrir et sans doute ce que Devin Towsend a offert de plus abouti depuis <span style="font-style: italic;">Synchestra</span>, voire même <span style="font-style: italic;">Accelerated Evolution</span>. (cT2009)</div><br /><span style="color: #663366; font-weight: bold;">TRACKLISTING</span><br /><ol><li>A Monday / 1.42</li><li>Coast / 4.35</li><li>Disruptr / 5.49</li><li>Gato / 5.23</li><li>Terminal / 6.58</li><li>Heaven Send / 8.54</li><li>Ain't Never Gonna Win... / 3.17</li><li>Winter / 4.47</li><li>Trainfire / 5.58</li><li>Lady Helen / 6.05</li><li>Ki / 7.20</li><li>Quiet Riot / 3.02</li><li>Demon League / 2.54</li></ol><span style="color: #663366; font-weight: bold;">TOTAL RUNNING TIME : 66.50</span><br /><br /><div style="text-align: center;"><a href="http://metal-archives.com/band.php?id=3540289430"><span style="font-size: large;"><b>Metal Archives</b></span></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><b><a href="http://www.myspace.com/devintownsenddtb">MySpace </a>- <a href="http://www.hevydevy.com/">Website</a></b></span></div><br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi79RYCq8yc0B00VkFEf7jEE0i8puVIKhX3BL-bZj-9OH3nIihi1sowZpl5MdxPhYirpJQUcJ7KsU3hkzOqkA1w7-UJw-Mre_hQKsIXI-Lbyysm5cC0tXch-bWnJzCMdnsQEIssrJz1m0k/s1600/3540289430_photo.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi79RYCq8yc0B00VkFEf7jEE0i8puVIKhX3BL-bZj-9OH3nIihi1sowZpl5MdxPhYirpJQUcJ7KsU3hkzOqkA1w7-UJw-Mre_hQKsIXI-Lbyysm5cC0tXch-bWnJzCMdnsQEIssrJz1m0k/s320/3540289430_photo.jpg" /></a></div>Le Greghttp://www.blogger.com/profile/02543475769124053442noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3045851954969053463.post-87276894966251992262010-09-09T18:25:00.000+02:002020-05-31T14:06:52.455+02:00BIENTOT DANS LES BACS : SHAPE OF DESPAIR - Written In My Scars<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzxhiRwK7uFNHZPKTmTMdmfMghfyfaEUK_z5rIRor4N5E8JbOFoQFr4aABIaiDYEYyNkwBZ9onkWBY10ytRGt4YZnHOP3EWVdeRDlLjPDU4B5pu2bakQ1dDqltiUD-YhNsLhS6PrClBHM/s1600/l_2e70583f36ae4632a70346be224a962d.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzxhiRwK7uFNHZPKTmTMdmfMghfyfaEUK_z5rIRor4N5E8JbOFoQFr4aABIaiDYEYyNkwBZ9onkWBY10ytRGt4YZnHOP3EWVdeRDlLjPDU4B5pu2bakQ1dDqltiUD-YhNsLhS6PrClBHM/s200/l_2e70583f36ae4632a70346be224a962d.jpg" width="200" /></a></div><i>Label </i>: <b><a href="http://www.aftermath-music.com/">Solarfall </a>(Aftermath)</b><br /><i>Date </i>: <b>30.10.2010</b><br /><i>Genre </i>: <b>Funeral Doom Gods</b><br /><i>Origine </i>: <b>Finlande (quoi d'autre ?)</b><br /><a href="http://www.myspace.com/shapeofdespair"><b>MySpace</b></a>Le Greghttp://www.blogger.com/profile/02543475769124053442noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3045851954969053463.post-89911991297258043772010-09-08T17:47:00.000+02:002020-05-31T14:06:52.770+02:00DRUDKH - Handful of Stars (2010)<b><a href="http://www.season-of-mist.com/">Season Of Mist</a> - 9/10</b><br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgI9ta7745zcyvCpp-9d5uTjCkmibYAssw0ivJ3hetr8Gh_rxuZ1MpY6KzRgYWneAsU5WNq0Dk3YXNZTlZy5k1hXFbgy8lf3csq_zvqkzmZialyg9XuegtaY-Qp2QBN7WCUmF0pbKUMozA/s1600/SUA016.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgI9ta7745zcyvCpp-9d5uTjCkmibYAssw0ivJ3hetr8Gh_rxuZ1MpY6KzRgYWneAsU5WNq0Dk3YXNZTlZy5k1hXFbgy8lf3csq_zvqkzmZialyg9XuegtaY-Qp2QBN7WCUmF0pbKUMozA/s200/SUA016.jpg" width="200" /></a></div><div style="text-align: justify;">Un an après <i>Microcosmos</i>, quelques mois à peine après avoir délivré le second méfait de son Blood Of Kingu et sans compter le EP <i>Slavonic Chronicles</i>, Roman Saenko est déjà de retour dans les bacs avec un huitième opuscule de Drudkh, entité autrefois mystérieuse qui s’est imposée en l’espace de quelques années comme un des groupes de Black Metal les plus passionnants, quand bien même certains mauvaises langues estiment que ses dernières offrandes n’apportent plus grand-chose à un édifice dont le sommet a de toute façon été atteint d’entrée de jeu avec le majestueux<i> Forgotten Legends</i> en 2003.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Elles n’ont du reste peut-être pas tout à fait tort, ces mauvaises langues. Pourtant, <i>Microcosmos </i>témoignait par moment de timides tentatives pour briser une trame désormais éprouvée. Et ce qui n’était donc que légèrement perceptible avec ce disque devient évident avec son successeur. Si, à première vue, <i>Handful of Stars </i>semble arpenter le même caveau que ses aînés, avec son architecture composée deux courtes pièces instrumentales en guise d’ouverture et de conclusion, encadrant quatre longues complaintes de près de dix minutes chacune, de nombreux détails viennent perturber une identité aux invariants figés dans le sol ukrainien.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Déjà, le prologue « Cold Landscapes », squelettique et sinistre, rompt avec les introductions folkloriques passées. De fait, ce n’est plus la nature et les légendes d’Europe centrale qui paraissent nourrir l’album mais plutôt une thématique plus spirituelle et cosmique bien qu’elle soit toujours très mélancolique. Apogée de <i>Handful of Stars</i>, « Downfall of the Epoch », après quelques secondes habituelles de la part de ses auteurs, tend rapidement un pont entre leur Black Metal atmosphérique si personnel et le Kataonia séminal, celui de <i>Brave Murder Day</i> (le meilleur donc). Les lignes de guitares, qui en constituent la colonne vertébrale, vous donnent des frissons qui ne vous quitteront quasiment plus jusqu’à la mort de ce titre parmi les plus beaux jamais écrits par le groupe.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">La production, où pour une fois on entend très bien la basse (sur "Towards the Light" notamment, transpercé par un solo suintant une tristesse infinie) , est sèche et osseuse mais colle parfaitement aux teintes austères de l’ensemble. Par la suite, le final étonnant de « Twilight Aureole » avec ces effets de guitare, confirme la volonté des Ukrainien de rénover une signature qui demeure toutefois reconnaissable entre mille (« The Day Will Come« ), grâce au chant râpeux de Thurios et à cette façon très particulière de répartir les instruments et de faire évoluer les titres.</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Si, entre la mise en bière de l’irremplaçable Hate Forest, un premier assaut de Blood Of Kingu maladroit et les deux précédents efforts de Drudkh, certains ont pu croire de Roman Saenko commençait à afficher une inspiration en berne,<i> The Sun in the House of the Scorpion</i> et ce <i>Handful of Stars </i>viennent infirmer cette impression. Mieux, jamais depuis la période 2003 - 2005, le musicien n’a semblé aussi inspiré ! En injectant un peu de sang frais à Drudkh, il confirme de la plus belle des manières que celui-ci n’a pas encore tout dit, loin de là et ce faisant, il offre le meilleur album sous la bannière slave depuis <i>Blood in our Wells</i>. (cT2010)</div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="color: #674ea7; text-align: justify;"><b>TRACKLISTING</b></div><div style="text-align: justify;"><ol><li>Cold Landscapes 01:13</li><li>Downfall of the Epoch 12:10</li><li>Towards the Light 09:18</li><li>Twilight Aureole 08:59</li><li>The Day Will Come 09:06</li><li>Listening to the Silence 01:04 </li></ol></div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: #674ea7;">TOTAL RUNNING TIME</span> 41:50</b></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><b><a href="http://metal-archives.com/band.php?id=9344">Metal Archives</a><br /><a href="http://www.myspace.com/drudkhofficial">MySpace</a></b></span></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjlxRYeZlzTGpI63eUbgtYC_Io4DG5fP8pp9FXl3L82g13-z9db-1Q_NRuxo1bUIiXDlVhNvG8J_lfSLstsx3IaPVHjD49d1XGJcs9_BCRrXO9VvVEMHdBHiigOVyD-rGof4WB26MNaUk/s1600/9344_logo.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgjlxRYeZlzTGpI63eUbgtYC_Io4DG5fP8pp9FXl3L82g13-z9db-1Q_NRuxo1bUIiXDlVhNvG8J_lfSLstsx3IaPVHjD49d1XGJcs9_BCRrXO9VvVEMHdBHiigOVyD-rGof4WB26MNaUk/s320/9344_logo.jpg" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br /></div>Le Greghttp://www.blogger.com/profile/02543475769124053442noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3045851954969053463.post-73328745185074421562010-09-08T17:34:00.000+02:002020-05-31T14:06:52.958+02:00BIENTOT DANS LES BACS : KYLESA - Spiral Shadow<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4gtx-ZXgHvG_NzFRXr5NEt9_QlCpPSBVQGL6QmW1pkXl7m6vZa9a_YkQRYw-pyAAiBhUlnGBK2TF8SDDe-0a4t7mUVbeWeZoolAWX7LgCFV1-jOVYol9zI12ngu_jq33B9YE4qwWa7e8/s1600/SOM220D+.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4gtx-ZXgHvG_NzFRXr5NEt9_QlCpPSBVQGL6QmW1pkXl7m6vZa9a_YkQRYw-pyAAiBhUlnGBK2TF8SDDe-0a4t7mUVbeWeZoolAWX7LgCFV1-jOVYol9zI12ngu_jq33B9YE4qwWa7e8/s200/SOM220D+.jpg" width="200" /></a></div><i>Label </i>: <b><a href="http://www.season-of-mist.com/">Season Of Mist</a></b><br /><i>Date </i>: <b>25.10.2010</b><br /><i>Genre </i>: <b>Sludge Doom</b><br /><i>Origine </i>: <b>USA</b><br /><a href="http://www.myspace.com/kylesa"><b>MySpace</b></a>Le Greghttp://www.blogger.com/profile/02543475769124053442noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3045851954969053463.post-61275853613574378662010-09-08T17:33:00.000+02:002020-05-31T14:06:53.145+02:00LA CAVE DE CHILDERIC THOR : EPHELES - L'ombre de la croix (2001)<b>Self-released - 7/10</b><br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbO1QBtAhOWqc75ND-nlrHtTcYoL6XInLwGa7l5OXUMclt60j39qehyphenhyphenHIR0L5Y7hxfNCeL0szGDrhQ7L4XVuummsYl463o2qq1qpokMHZfTcJvjSJdz3wIfZb9XsyHhyphenhyphenfqUAkMc026Gx8/s1600/3335.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbO1QBtAhOWqc75ND-nlrHtTcYoL6XInLwGa7l5OXUMclt60j39qehyphenhyphenHIR0L5Y7hxfNCeL0szGDrhQ7L4XVuummsYl463o2qq1qpokMHZfTcJvjSJdz3wIfZb9XsyHhyphenhyphenfqUAkMc026Gx8/s200/3335.jpg" width="200" /></a></div><div style="text-align: justify;">Là, on n’est pas loin du culte. Née dans les froides forêts de Lorraine, Epheles est une mystérieuse entité qui exalte les forces de la nuit à travers un art noir aristocratique et élitiste. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Première œuvre officielle de ce qui n’est alors qu’un duo forgé autour des deux âmes Nephtys et Malphas, <i>L’ombre de la croix</i> se veut à l’image de l’aura de ses géniteurs et de son visuel : brumeuse, tourmentée, énigmatique… On ignore quand elle a été enfantée puisque aucune date n’apparaît dans le maigre livret qui accompagne son écrin. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Autoproduction soignée que précédaient deux démos, cet essai se compose de quatre poèmes sinistres et noirs. Le premier, le long “ Winds Of Despair ” ne prend son envol qu’après une intro interminable. Puis, les éléments se déchaînent, déroulant un paysage grandiloquent et luxuriant qui ne manquera pas d’évoquer le Emperor de<i> In The Nightside Eclipse</i>. Durant près de 10 minutes, les rythmes extrêmement rapides alternent avec des espaces plus atmosphériques. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">“ Crucis Umbra ”, écrit en latin, s’ouvre également sur une introduction qui pose le décor et qu’égrènent des nappes de synthès funèbres. L’architecture est identique au titre précédent mais les guitares sont plus mordantes ; elles crachent leur venin et suintent un nihilisme gangrené par la pourriture. Possédé par des esprits nocturnes, le chant se pare d’une grandeur vertigineuse, d’une dimension tout bonnement effrayante, vigie funeste qui entraîne le pèlerin dans son sillage pour le mener dans les ténèbres. Treize minutes qui parcourent de multiples ambiances, treize minutes où rarement les puissances sombres de la nuit auront été aussi bien exprimées. </div><div style="text-align: justify;"><br /></div><div style="text-align: justify;">Après un instrumental mortifère, “ L’ange aux yeux morts ”, <i>L’ombre de la croix</i> s’achève avec le fiévreux “ Les livres de sang ”, saillie rapide, brutale, polluée par des cris qui lui confèrent des allures de messe noire, de cérémonie incantatoire. Voilà donc un premier album qui ouvrait pour Epheles un avenir prometteur. Las, la suite n’a pas été, pour l’instant, à la hauteur de cet acte de naissance, la faute à des problèmes de labels qui ont contraint le groupe à graver deux fois son successeur,….. En espérant que l’entité n’a pas depuis été avalée par le ventre de la forêt… (cT)</div><br /><br /><b style="color: #674ea7;">TRACKLISTING</b><br /><ol><li>Winds of Despair 09:28</li><li>Crucis Umbra 14:10</li><li>L'Ange aux Yeux Morts 02:36</li><li>Les Livres de Sang 04:19 </li></ol><b><span style="color: #674ea7;">TOTAL RUNNING TIME</span> 30:33</b><br /><br /><div style="text-align: center;"><a href="http://metal-archives.com/band.php?id=1174"><span style="font-size: large;"><b>Metal Archives</b></span></a></div><div style="text-align: center;"><a href="http://www.myspace.com/ephelesdarkness"><span style="font-size: large;"><b>MySpace</b></span></a></div><br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_ak9CG-FatZvalGWoFj5hjt6hJVoZzrMLRwdTlTlOE3I11GWh_nVwEOT4R3Qav4GpjWCZosw4XgyRAKtOCiL6cGzuNmdUT0yr9hiQqkOrrNs2bBzYxPflhRFDZJN60teWsKQdlHneVmc/s1600/1174_photo.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_ak9CG-FatZvalGWoFj5hjt6hJVoZzrMLRwdTlTlOE3I11GWh_nVwEOT4R3Qav4GpjWCZosw4XgyRAKtOCiL6cGzuNmdUT0yr9hiQqkOrrNs2bBzYxPflhRFDZJN60teWsKQdlHneVmc/s320/1174_photo.jpg" /></a></div>Le Greghttp://www.blogger.com/profile/02543475769124053442noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3045851954969053463.post-69536509402391880062010-09-07T18:19:00.000+02:002020-05-31T14:06:53.334+02:00PLEBEIAN GRANDSTAND - How Hate Is Hard To Define (2010)<b><a href="http://www.basementapesind.com/">Basement Ape Industries</a> - 7/10</b><br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhR3bXl005veO2wqBCEF8AOTcZhxzd3QLVjJR29V4RJKYX51HLAyh2G61XSbNlCyAa1OnYwnzZcRblay7eHWuFjtBY7H02cvA6viZq2sLNw54Rrh681ielmms4gJ0rEJo9Q0tD0640YGAs/s1600/Plebeian+Grandstand_How+Hate+Is+Hard+To+Define_CD.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="198" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhR3bXl005veO2wqBCEF8AOTcZhxzd3QLVjJR29V4RJKYX51HLAyh2G61XSbNlCyAa1OnYwnzZcRblay7eHWuFjtBY7H02cvA6viZq2sLNw54Rrh681ielmms4gJ0rEJo9Q0tD0640YGAs/s200/Plebeian+Grandstand_How+Hate+Is+Hard+To+Define_CD.jpg" width="200" /></a></div><div style="text-align: justify;"><span class="LABEL" id="LblChronique">"How Hate Is Hard To Define", premier crachat après le EP "The Vulture’s Riot", des Français de Plebeian Grandstand, est une démonstration, celle qu’il ne faut jamais rester sur une (mauvaise) impression initiale. <br /><br />Le déflorage de cette éruption de rage laisse de fait une image de bouillie sonore sans queue ni tête. Se farcir ces neuf titres en à peine plus de trente minutes d’un hardcore énervé, relève de l’exploit pour qui aime les jolies mélodies. Ceci étant dit, à force de multiplier les écoutes, celles-ci perdent peu à peu leur allure de supplice. L’œuvre, tsunami fiévreux aux airs de révolte, de manifeste, prend forme, dévoile alors ses entrailles et ce qu'elle a dans le ventre. Et derrière cette brutalité organique et laide, qui confine presque à la folie furieuse, finit par jaillir une beauté souterraine en même temps qu’un désespoir poisseux.<br /><br />Etouffant et sévère peut-être, néanmoins le groupe sait tout de même se pauser le temps d’un court instrumental, "Pie In The Sky", d’un calme (faussement) salvateur. Trente minutes donc et pourtant "How Hate Is Hard To Define" semble en durer le double tant ses géniteurs maîtrisent l’art du maillage ultra dense. Ces morceaux de haine, projetés contre un mur de sang par une batterie explosive et par un chanteur qui dégueule ses boyaux à chaque parole prononcée (?) sont tendus, taillés à vif dans une chair de laquelle suinte un sentiment d’inexorabilité profonde, traits crépusculaires qui arriment Pleibeian Grandstand au doomcore suffocant. Le monstrueux "Easy To Hate / Hard To Define" en témoigne notamment, tout comme le titanesque "Don’t Expect Much From The World’s End", que lacèrent de lourdes décélérations mortifères.<br /><br />Soyez-en sur, il en faut du talent pour vomir un maelström de négation, de nihilisme, de cette trempe sans pour autant perdre en cohésion. C’est le cas des Français qui insufflent une violence hallucinante à un genre pourtant peu avare en sauvagerie, et se vident avec "How Hate Is Hard To Define", d’un premier jet maîtrisé de bout en bout dont on sort exsangue, sur les rotules, mais heureux, non pas qu’il soit terminé mais de l’avoir découvert. Comme quoi, il faut toujours insister... (cT2010)</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="LABEL" id="LblChronique"><br /></span></div><div style="color: #674ea7; text-align: justify;"><b><span class="LABEL" id="LblChronique">TRACKLISTING</span></b></div><ol><li>Kata Ton ΔAimona Eaytoy 01:37</li><li>Ordo Aa Chao' 02:58</li><li>Nice Days Are Week 03:54</li><li>Mein Kopf Ist Meine Heimat 03:54</li><li>Esy To Hate / Hard To Define 06:06</li><li>Pie In the Sky 02:09</li><li>Don't Expect Much From the World's End 06:20</li><li>Are You Angry [...] 03:54</li><li>[...] Or Boring ? 04:52<span class="LABEL" id="LblChronique"> </span></li></ol><div style="text-align: justify;"><span class="LABEL" id="LblChronique"><b><span style="color: #674ea7;">TOTAL RUNNING TIME</span> 35:44</b></span></div><div style="text-align: justify;"><span class="LABEL" id="LblChronique"><br /></span></div><div style="text-align: justify;"><div style="text-align: center;"><a href="http://www.myspace.com/plebeiangrandstand"><span style="font-size: large;"><b><span class="LABEL" id="LblChronique">MySpace</span></b></span></a></div><br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjwPqcjlCC0Q1-XeJCvtorfutQR7qHpSZTGPJ4K9KMs4qz3-XX6emyj5oktcAwSXGrPnpsBETcxgpSdwJPNdh1e2Rj_tIAzYRBU8v7YlkZXBH2Jatp2hWtE_xT9_23TYG_F-pTajHtwKQ/s1600/l_dc99b4a9ba92437898794b6e127e7e55.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjwPqcjlCC0Q1-XeJCvtorfutQR7qHpSZTGPJ4K9KMs4qz3-XX6emyj5oktcAwSXGrPnpsBETcxgpSdwJPNdh1e2Rj_tIAzYRBU8v7YlkZXBH2Jatp2hWtE_xT9_23TYG_F-pTajHtwKQ/s320/l_dc99b4a9ba92437898794b6e127e7e55.jpg" /></a></div></div>Le Greghttp://www.blogger.com/profile/02543475769124053442noreply@blogger.com0