GMR Music Group - 7/10
Vous vous souvenez de cette vague de girls bands type Spice Girls qui a déferlé au milieu des années 90 ? Et bien il est difficile de ne pas penser à ces groupes (pré)fabriqués lorsque on évoque le cas Crucified Barbara avec ces quatre jolies suédoises gaulées comme il faut, de celles qu'on aimerait bien lutiner.
Cette comparaison, bien que justifiée, se révèle pourtant fâcheuse car les belles méritent largement mieux que cette étiquette "girls band metal". Avec elles, on est heureusement plus proche de Girlschool que des poupées pour midinettes. On se souvient, les mains moites, le sexe dressé fièrement, de leur découverte en 2005, après déjà sept d'existence tout de même, ce qui veut bien dire que le physique n'est pas tout, avec l'opus In Distortion We Trust, sympathique sans être néanmoins transcendant.
Les revoilà avec ce "'Til Death Do Us Party", en tout point supérieur à son aîné. Le groupe joue mieux, les chansons, mieux écrites et la production confiée étonnament à l'excellent chanteur Mats Leven, ici bien loin de son univers (Krux, Therion, Malmsteen...), puissante et solide. On sent que les nombreux concerts enquillés ont laissé des traces. Malgré la plastique avantageuse de ses membres, Crucified Barbara ne plaisante pas et aligne les brûlots comme d'autres les tampax. Rien à jeter sur cette galette qui sent la sueur et le sexe, quand bien même la seconde partie s'avère moins marquante que la première.
Ainsi comment résister à des cartouches qui donnent furieusement envie de baiser telles que les "Killer On His Knees" et sa rythmique grasse comme la semence masculine, "Pain & Pleasure" (tout un programme !), le très rock"n"roll "Sex Action" (tout un programme bis !), "Creatures " qui s'ouvre sur une intro délicieuse ? Les déesses du heavy metal des années 80, Doro, Joan Jett ou Lita Ford, ne sont jamais loin, notamment grâce au timbre de Mia Coldheart, sorte de Doro qui aurait abusé de Jack Daniel's. Son duo avec Mats Leven (forcément !) sur la très réussie power-ballad "Jennyfer", sans doute le meilleur titre du lot, est des plus mémorables.
Puisque l'on parle des invités, sachez que Phil Campbell (Motorhead) vient éjaculer un petit solo sur "Dark Side", présence qui n'a rien de surprenant vu la musique pratiquée par les Suédoises , sans oublier le fait qu'elles reprennent fréquemment le "Killed By Death" de qui vous savez.
Les mauvaises langues (et ceux qui sont devenus sourds à force de trop...) trouveront ce hard rock vierge d'originalité et sans saveur épicée particulière et prétendront que l'on ne s'intéresseraient certainement pas autant à ces chattes si elles ne possédaient pas ce physique à faire bander un eunuque. C'est pas faux, comme dirait un personnage de Kaamelott. Mais ce n'est pas pour autant une raison pour bouder notre plaisir (coupable) face à un disque chaud comme la braise et qui fait du bien vers le bas ventre. (CT)
Cette comparaison, bien que justifiée, se révèle pourtant fâcheuse car les belles méritent largement mieux que cette étiquette "girls band metal". Avec elles, on est heureusement plus proche de Girlschool que des poupées pour midinettes. On se souvient, les mains moites, le sexe dressé fièrement, de leur découverte en 2005, après déjà sept d'existence tout de même, ce qui veut bien dire que le physique n'est pas tout, avec l'opus In Distortion We Trust, sympathique sans être néanmoins transcendant.
Les revoilà avec ce "'Til Death Do Us Party", en tout point supérieur à son aîné. Le groupe joue mieux, les chansons, mieux écrites et la production confiée étonnament à l'excellent chanteur Mats Leven, ici bien loin de son univers (Krux, Therion, Malmsteen...), puissante et solide. On sent que les nombreux concerts enquillés ont laissé des traces. Malgré la plastique avantageuse de ses membres, Crucified Barbara ne plaisante pas et aligne les brûlots comme d'autres les tampax. Rien à jeter sur cette galette qui sent la sueur et le sexe, quand bien même la seconde partie s'avère moins marquante que la première.
Ainsi comment résister à des cartouches qui donnent furieusement envie de baiser telles que les "Killer On His Knees" et sa rythmique grasse comme la semence masculine, "Pain & Pleasure" (tout un programme !), le très rock"n"roll "Sex Action" (tout un programme bis !), "Creatures " qui s'ouvre sur une intro délicieuse ? Les déesses du heavy metal des années 80, Doro, Joan Jett ou Lita Ford, ne sont jamais loin, notamment grâce au timbre de Mia Coldheart, sorte de Doro qui aurait abusé de Jack Daniel's. Son duo avec Mats Leven (forcément !) sur la très réussie power-ballad "Jennyfer", sans doute le meilleur titre du lot, est des plus mémorables.
Puisque l'on parle des invités, sachez que Phil Campbell (Motorhead) vient éjaculer un petit solo sur "Dark Side", présence qui n'a rien de surprenant vu la musique pratiquée par les Suédoises , sans oublier le fait qu'elles reprennent fréquemment le "Killed By Death" de qui vous savez.
Les mauvaises langues (et ceux qui sont devenus sourds à force de trop...) trouveront ce hard rock vierge d'originalité et sans saveur épicée particulière et prétendront que l'on ne s'intéresseraient certainement pas autant à ces chattes si elles ne possédaient pas ce physique à faire bander un eunuque. C'est pas faux, comme dirait un personnage de Kaamelott. Mais ce n'est pas pour autant une raison pour bouder notre plaisir (coupable) face à un disque chaud comme la braise et qui fait du bien vers le bas ventre. (CT)
TRACKLISTING
- Killer On His Knees / 03:58
- Pain & Pleasure / 03:37
- Sex Action / 03:00
- Creatures / 03:46
- Jennyfer / 03:49
- Dark Side / 03:44
- Can't Handle Love / 03:32
- Blackened Bones / 04:02
- Danger Danger / 03:33
- Rats / 03:52
- Feels Like Death / 03:33
DAWNLOAD
Suède ORIGINE
Hard Rock GENRE
1998 FORMATION
MYSPACE
DISCO
In Distortion We Trust (2005)
'Til Death Do Us Party (2009)
Hard Rock GENRE
1998 FORMATION
MYSPACE
DISCO
In Distortion We Trust (2005)
'Til Death Do Us Party (2009)
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