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LA CAVE DE CHILDERIC THOR : ASH RA TEMPEL - Schwingungen (1972)

Ohr - 9/10


Comme il l’a déjà fait avec Tangerine Dream avec lequel il n’aura enregistré qu’un unique opus (Electronic Meditation), Klaus Schulze quitte le navire Ash Ra Tempel peu après avoir gravé le premier jet éponyme. Toutefois les raisons de son départ ne sont cette fois pas les mêmes. Contrairement à ce qui s’est passé avec le groupe d’Edgar Froese, il n’y a aucune divergences musicales entre Manuel Göttsching et lui mais simplement le désir chez Klaus d’être son propre maître car il estime (à raison) qu’il s’agit là d’une condition essentielle s’il veut parvenir à exprimer toutes les idées qu’il a dans la tête.

Le guitariste se retrouve donc seul avec Hartmut Enke. Très vite, ils recrutent un nouveau batteur, Wolfgang Müller et capturent avec l’aide du futur producteur de Scorpions, Dieter Dierks, une seconde galette : Schwingungen. Et comme cela sera toujours le cas avec le groupe qui n’a jamais composé deux fois le même disque, celle-ci se révèle très éloignée de sa devancière. S’il se pare lui aussi d’atours psychédéliques, cet album se veut sans doute un peu moins cosmique, bien qu’il ouvre, à l’instar de Ash Ra Tempel, de nouvelles portes. A ce titre, la principale nouveauté réside dans le recours au chant lequel, loin de rendre la musique du groupe plus accessible, la propulse encore davantage dans des sphères hallucinées.

A un socle instrumental basé sur la guitare aventurière du (désormais) maître des lieux et sur des effluves électroniques aux allures de magma bouillonnant, viennent donc se greffer diverses tessitures vocales, souvent masculines, parfois féminines (celles de la compagne de Manuel, Rosi, qui sera amenée à jouer un rôle plus important sur les opuscules suivants, dont le bien nommé Starring Rosi).

Schwingungen se divise en deux pistes, elles-mêmes scindées en deux parties. « Light And Darkness » débute en toute logique par son versant lumineux (« Light : Look At Your Sun »), sorte de blues hallucinogène assez barré mais qui reste néanmoins le titre le plus normal du lot. En effet, à partir de la face sombre (« Darkness : Flowers Must Die »), longue de plus de douze minutes, une folie rampante prend peu à peu possession de la musique. Vocalises possédées, saxophone schizophrène forment les balises bien peu évidentes d’une dérive complètement déjantée où la guitare comme biberonnée au LSD de Göttsching se montre en définitive plutôt discrète, sauf durant les dernières minutes durant lesquelles elle s’élève très haut dans la stratosphère.

Mais l’Everest de l’album n’est ni plus ni moins que sa plage éponyme, montée en puissance nébuleuse qui s’étire sur près de vingt minutes. A un premier pan onirique (« Suche »), trip spatial qui repousse les limites du psychédélisme dans des contrées inconnues jusqu’alors, succède un second (« Liebe »), instant de magie pure bercé par la voix aérienne, spectrale et insaisissable de Rosi et les interventions planantes de Manuel à la six cordes. Vingt minutes de beauté contemplative qui confine à une telle forme de plénitude spirituelle, que les mots manquent pour les qualifier.

Une œuvre unique, précieuse, encore une fois. (CT)

TRACKLISTING
  1. Light : Look At Your Sun / 6.34
  2. Darkness : Flowers Must Die / 12.22
  3. Suche & Liebe / 19.23
TOTAL RUNNING TIME : 38.25





LA CAVE DE CHILDERIC THOR : ASH RA TEMPEL - Ash Ra Tempel (1971)

Ohr - 9/10

Si l’œuvre de Klaus Schulze n’est plus à présenter, en revanche beaucoup ignorent qu’avant de se lancer avec la réussite que l’on sait, dans une carrière solo (il jouera plus tard aussi dans Cosmic Jokers, Go…), il a participé à quelques groupes : Psy Free tout d’abord, Tangerine Dream (le temps de la profession de foi Electronic Meditation) et enfin Ash Ra Tempel.

Bien qu’il soit à l’origine de ce dernier, c’est surtout à son guitariste Manuel Göttsching que le projet reste associé. Pas totalement satisfaits de leurs précédentes expériences musicales, Tangerine Dream pour Schulze, le Steeple Chase Blues Band, pour le second, groupes qui bridaient un peu trop leurt créativité, les deux musiciens, accompagnés du bassiste Hartmut Enke décident donc de former Ash Ra Tempel, leur laboratoire sonore ouvert sur l’absolu. Durant trois jours, en mars 1971, le trio s’enferme dans un studio à Hambourg et grave ce qui demeure encore aujourd’hui, l’une des pièces maîtresses du rock planant allemand des années 70, baptisé tout simplement Ash Ra Tempel.

A l’écoute de ces deux longues plages entièrement instrumentales, on comprend mieux pourquoi Klaus Schulze a quitté le groupe de Edgar Froese. En effet, ce premier galop d’essai est une pièce unique et novatrice qui s’affranchit de toutes les règles, notamment celles dictées par les canons anglo-saxons de l’époque. Elle témoigne de la liberté totale qui guide alors ces trois musiciens.

Difficilement desriptible, le disque débute par “ Ambrose ”, d’une durée qui avoisine les vingt minutes, fusion monstrueuse entre la batterie en provenance de la Quatrième dimension de Schulze, également en charge des synthétiseurs avec Göttsching et la guitare infernale de ce dernier. Il s’agit d’un magma sonore bouillonant lâchant un torrent de sons qui semblent venir d’une autre galaxie.

Et que dire de l’inquiétant “ Traummaschine ” (plus de 25 minutes au compteur !), dérive ambiant interminable et cosmique qui ne ressemble à rien de connu ; long crescendo d’abord uniquement guidé par une six-corde opaque et des effluves électroniques, puis rejoint peu à peu par des percussions hypnotiques, cependant que la guitare s’élève de cette masse noire aux contours flous. Cette complainte nous donne l’impression d’être dans un caisson qui dérive dans l’espace. Aucun groupe n’était alors allé aussi loin dans l’expérimentation musicale tandis qu’avec sa Gibson, Manuel Göttsching tisse des lignes mystérieuses inédites à nulle autre pareil.

Curieusement, Klaus Schulze fera le choix de quitter peu après Ash Ra Tempel, mais il a bien deviné que c’est uniquement seul qu’il pourra donner libre cours à sa créativité débridée. Le groupe continura donc sans lui, quand bien même le guitariste et lui collaboreront souvent par la suite, soit au sein de ce projet qui deviendra progressivement la chose de Manuel (Join Inn, Friendship…), soit avec les Cosmic Jokers, soit enfin durant la carrière solo du claviériste (Wahnfried, In Blue…).

Cet essai éponyme est un jalon essentiel de l’évolution du rock des quarante dernières années. (cT2008)

TRACKLISTING
  1. Amboss / 19.40
  2. Traummaschine / 25.24
TOTAL RUNNING TIME : 45.04



FRANCISCO LOPEZ - Amarok (2010)

Glacial Movements - 7/10


Glacial and isolasionist ambient. Telle est la ligne directrice du label Glacial Movements. Celui-ci ne saurait sans doute trouver mieux pour honorer cette définition que ce Amarok, nouvelle symphonie du cultissime Francisco Lopez. 
 
Cette seule et unique piste de 64 minutes (!) a en effet quelque chose d’un magma de solitude et de vide. Gravé durant deux ans en plusieurs lieux (Madrid, Tel Aviv…), Amarok tient plus de l’expérience sonore que du simple disque. Il prouve en outre combien la ligne qui peut séparer génie créateur et je-m-en-foutisme est ténue. Ainsi, 99.9% de la population mondiale ne verra certainement en lui que le néant, le silence, perturbé par des vrombissements de réacteurs d’avion. Le bonhomme a du se contenter de planquer ses micros sur une piste de décollage. Voilà, en substance, ce que certains se diront. Ce n’est peut-être pas faux. 
 
Pourtant il y a là une beauté sourde qui serpentent à travers les fissures de ce bitume de sons. Tout d’abord lent crescendo bruitiste et ambient, qui culmine en un bourdonnement tellurique, cette interminable plage dérive ensuite dans un brouillard blanc, violé par des assauts industriels. C’est tout simplement indescriptible et réclame de fait une ouverture d’esprit à la (dé)mesure de ce happening aussi cauchemardesque qu’envoûtant. 
 
Les écoutes se succédant, on se rend peu à peu compte du formidable travail de (dé)construction opéré par l’espagnol. Car soyez-en sur, il n’est pas donné au premier venu, malgré ce que beaucoup doivent penser, de poser sur bande une telle manifestation organique. Amarok est un voyage effrayant dans un monde désincarné et froid comme les couloirs d’une morgue où règnent l’isolement et la vacuité d’une vie grise. A cet égard, la seconde moitié de la piste se rapproche d’une déambulation glaciale dans un tunnel sans fin ni lumière avant de mourir dans un nuage spectral qui résonne comme écho funèbre et vous happe dans un maelström de sonorités stridentes. Perturbant. 
 
Perpétuel va-et-vient entre des phases minimalistes d’un faux silence et orgasmes ferrugineux ambient, Amarok s’impose comme une gemme noire et crépusculaire, image d’une fin du monde agonisante. (cT2010)

TRACKLISTING
  1. Amarok 64:07
TOTAL RUNNING TIME 64:07



LA CAVE DE CHILDERIC THOR : KLAUS SCHULZE - La vie électronique 2 (2009)

Spv - 9/10

Alors que le premier volet offrait tout de même une longue pièce inédite ("I Was Dreaming...") pouvant intéresser les geeks du maître allemand, La Vie Electroniques 2 est malheureusement vierge de raretés. De fait, ceux qui possèdent déjà les Jubilee et Ultimate Edition peuvent passer leur chemin.

Pour autant, cette seconde exploration dans les archives de Klaus Schulze se veut tout aussi passionnante que sa devancière. Si cette dernière arpentait la période 1968-1972, celle qui nous intéresse aujourd'hui balaye quant à elle les années 1972 à 1975, soit une phase matricielle dans l'élaboration du son du musicien. Ainsi, il est instructif d'écouter les trois disques dans l'ordre car ils nous permettent de suivre l'évolution de son travail, depuis les expérimentations cosmiques et froides qui ont donné ce chef-d'oeuvre d'avant-garde que demeure toujours Cyborg, jusqu'aux tissus plus planants, plus atmosphériques qui déboucheront sur Moondawn. On assiste à l'élaboration de son son qui peu à peu se met en place.

Surtout, ces documents font taire un préjugé tenace que ceux qui ne connaissent pas son oeuvre attribuent à Klaus Schulze : si les synthétiseurs forment la trame, la matière première de ses créations, il n'hésite pas pourtant à recourir à bien d'autres instruments. Batteur de formation, quoique dans une veine très libre et expérimentale (il n'y a qu'à réécouter son jeu sur le Electronic Meditation de Tangerine Dream ou sur les premiers Ash Ra Tempel, pour s'en convaincre), Schulze est un touche à tout ; il pratique aussi la guitare, comme en témoigne l'étonnant "Minuet", capturé à Berlin en 1973. De même, sa musique n'est pas (et n'a jamais été) entièrement instrumentale. Là encore, des lignes vocales viennent parfois se greffer aux nappes électroniques qu'il tricotte ("Land der Ieeren Häuser" ).

Comme pour le volet inaugural, trois disques de plus d'une heure chacun sont donc nécessaires pour parcourir la genèse de l'identité de l'Allemand. Le premier d'entre eux se compose de cing pistes. Les 20 minutes de "North Of The Yukon", dont la datation reste lâche (entre 1972 et 1973) naviguent dans les effluves énigmatiques de Cyborg. "Nightwind" (1973) se drape dans des sonorités liturgiques superbes que accompagnent des notes de guitares, comme "Minuet", qui lui succède. "Signs Of Dawn" (1973) est par contre une pièce totalement hypnotique, long voyage aux confins de l'étrange, qui évoque déjà certains maillages du futur Timewind. Enfin, "Study For Philip K. Dick", fait honore à son inspiration : barré, cosmique et gangrené par des bruitages bizarres et des effets passés dans un filtre.

Le deuxième pan affiche trois longus plages, dont la premireè, subdivisée en 6 parties, dépasse les 40 minutes ! Toutes ont elles aussi été enregistrées en 1973. Le gros morceau de ce disque est donc bien entendu ce "Das groBe Identifikationsspeil", dérive interminable (dans le bon sens du terme, s'entend !) et avant-gardiste qui dépeint une paysage de science-fiction. C'est une véritable bande-son visionnaire et l'une des matérialisations en musique les plus justes du cosmos. Aride pour le moins. Vient ensuite l'envoûtant "Titanensee", qui étire sur plus de 20 minutes, un voile aérien et évanescent où l'orgue de Klaus (un Farsifa) renoue avec des accents quasi religieux. Vertigineux, "Electric Love Affaire" achève le disque et annonce lui aussi l'ère Timewind.

Gravé en 1973, "Land der Ieeren Häuser" ouvre le troisième et dernier cd sur une note suprenante avec son chant dont j'ai déjà parlé et ses relents psychédéliques (on pense à Amon Düül 2 par exemple) qui l'ancrent bien dans l'époque qui l'a vue naître. Curieux, tout comme ce "Studies For Organ, Keyboards And Drumset" de 1974 lequel, comme son nom l'indique, est rythmé par des parties de batterie cependant que les claviers de Schulze etendent leur lit de sonorités électroniques enveloppées dans des réverbérations hypnotiques. C'est beau, notamment lorsqu'il déroule une trame nébuleuse qui préfigure clairement les créations à venir, à l'image également de "Memento Mori" et "Blaue Stunde", mis en boîte en 1975.

C'est génial et aussi obligatoire que la Carte Vitale.

TRACKLISTING

DISC 1
Gras
  1. North Of Yukon / 20.43
  2. Nightwind / 16.14
  3. Minuet / 11.38
  4. Signs Of Dawn / 22.38
  5. Study For Philip K. Dick / 8.31
TOTAL RUNNING TIME : 79.44

DISC 2
  1. Das Grobe Identifikationsspiel / 41.53
  2. Titanensee / 27.07
  3. Electric Love-Affair / 10.47
TOTAL RUNNING TIME : 79.47

DISC 3
  1. Land Der Ieeren Haüser / 11.14
  2. Studies For Organ, Keyboards And Drumset / 14.51
  3. Memento Mori / 9.08
  4. Blaue Stunde / 37.52
TOTAL RUNNING TIME : 73.05


LA CAVE DE CHILDERIC THOR : AGITATION FREE - 2nd (1973)

Spalax Music - 9/10 - MySpace

Rarement un groupe n’aura aussi bien justifié son nom, un nom qui résonne comme une profession de foi : celle d’agiter, de secouer le rock dans un esprit de liberté débridée. Si, contrairement à Klaus Schulze, Tangerine Dream, Amon Düül ou Ash Ra Tempel, Agitation Free est aujourd’hui un peu tombé au fond d’une oubliette, il n’en demeure pas moins qu’à l’époque – la première moitié des années 70 – le groupe se veut alors le point de convergence, dans l’antre des Beat Studios animé par le gourou Thomas Kessler, de toute la scène planante allemande. On y retrouve notamment l’organiste Michael Hoenig, que l’on croisera plus tard aux côtés de Schulze ou de Manuel Göttsching, ainsi que le guitariste Lutz Ulbrich, un fidèle de ce dernier au sein de l’aventure Ash Ra Tempel.

Après le chef-d’œuvre de l’avant-garde qu’est Malesh, publié fin 72, le groupe revient quelques mois plus tard avec une seconde cuvée, petit joyau de psychédélisme, à la fois aérien (l’immense diptyque « Laila ») et expérimental (les bruitages étranges émaillant « Dialogue & Random »). Sur un substrat essentiellement instrumental – seul « A Quiet Walk » et surtout « Haunted Island » sont colorés de lignes vocales -, parfois aux confins du jazz rock (pour la rythmique éprise de transgressions), 2nd devrait faire jouir tous les amateurs et les nostalgiques de cette patine seventies inimitable (mâtin, ce son d’orgue !) et malheureusement révolue qui, loin de le recouvrir d’une couche de désuétude lui confère un charme rafraîchissant.

Et surtout, il y a ce sentiment de liberté, qui tient presque d’une forme de naïveté, irriguant ces morceaux, tous pourvus d’une durée conséquente, qui ont parfois des allures de jams. Aucune barrière, aucun carcan, aucun corset ne viennent jamais enfermer la musique dans une case bien délimitée, bien définie. Ainsi, ne trouve-t-on pas du bouzouki sur un titre (l’arabisant « A Quiet Walk ») ?

Virtuoses, les musiciens ne peuvent renier leur maîtrise, témoin ce véritable tonnerre de guitares et de synthétiseurs. Mais comme toujours à l’époque, elle est un outil plus qu’une fin en soi, au service de chansons qui peuvent se draper à l’occasion d’un voile émotionnel, à l’image du bouleversant « Haunted Island », dont le mellotron vous assurera une belle érection, œuvre étonnement sombre, même si cette noirceur ne saurait surprendre car les paroles sont inspirées d’un texte d’Edgar Poe, écrivain pas vraiment réputé pour sa joie de vivre.

Voilà donc une des pierres angulaires du rock planant allemand des années 70 qui mérite d’être (re)découverte d’urgence ! (cT2008)

TRACKLISTING
  1. First Communication 08.10
  2. Dialogue & Random 01.51
  3. Laila, Part 1 01.41
  4. Laila, Part 2 06.47
  5. In The Silence Of The Morning Sunrise 06.33
  6. A Quiet Walk 09.15
  7. Haunted Island 07.11
TOTAL RUNNING TIME 41.31

AGITATION FREE

Allemagne Origine
Progressive Genre
1967 Formation
MySpace






Disco
Malesch (1972)
2nd (1973)
Last (1976)
Fragments (1995/Live)
At the Cliffs of River Rhine (1998)
River of Return (1999)


BIENTOT DANS LES BACS : POLAIRE - Poles


Polaires est le nouveau projet électronique de Frédéric Arbour de Longing For Dawn et Visions. Le premier album, intitulé Poles, sortira courant 2010 chez (forcément) Cyclic Law. Quatre extraits sont en écoute sur MySpace et ça fait envie.

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Chroniques à venir :
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